E. Saglik : « Sept matches, sept finales »

27 janvier 2015

" Il est certain que, suite au bon point pris samedi, nous faisons un pas en avant. Après les deux défaites face au Cercle, nous devions réagir. À présent, nous devons rejouer de la même façon contre Genk. Pour gagner, nous savons que nous devrons inscrire un but de plus que l’adversaire. Même si le marquoir est resté muet lors des deux dernières rencontres, nous ne nous inquiétons pas. Nous travaillons bien aux entraînements. C’est à nous à appliquer cela pendant les matches.
Si nous voulons rester dans la course aux play-off 1, il faudra s’imposer face à un adversaire direct. Il reste sept matches à disputer et ces sept matches, seront sept finales. Le calendrier qui nous attend n’est pas facile. Mais ceux de nos adversaires ne le sont pas non plus. Si nous connaissons la défaite samedi, il sera difficile de revenir dans le haut du classement. Huit équipes se disputent six places, deux seront déçues.
La pression qui est sur nos épaules est une pression positive. Nous devons l’accepter. Nous devons continuer sur la lancée qui était la nôtre. Prendre du plaisir sur le terrain et donner du plaisir à nos supporters.  
J’essaye d’être décisif, autant que possible. Je travaille et ne lâche rien, pour le groupe et pour moi-même. Face au Cercle, j’ai tenté d’apporter ma pierre à l’édifice, malheureusement ce fut en vain et nous sommes rentrés avec une défaite qui nous a fait du mal.  
Le match à Courtrai fut différent, beaucoup plus tactique. J’ai beaucoup couru et j’ai servi de relais entre les lignes.  
La concurrence régnant dans le groupe est positive. Chaque semaine, le onze peut changer. Si je suis titulaire, c’est que le coach est satisfait de moi. Mon objectif personnel est d’enchaîner les matches et de terminer la saison comme titulaire. Délivrer des assists ou inscrire des buts, c’est du bonus et ce, même si on ne retient que les chiffres.
Je n’ai pas pris de cartes cette saison. J’en prends très peu, je ne suis pas un joueur violent. D’ailleurs, les rares avertissements que j’ai reçus, tout au long de ma carrière, étaient pour rouspétances."