"Après la remise du soulier d’ébène je ne me suis pas attardé, car nous avions entraînement ce matin. J’ai répondu à quelques interviews et je suis rentré chez moi, où nous avons fêté cela en famille. Ce matin, j’ai reçu les félicitations du staff et de mes coéquipiers. Par ailleurs, j’adresse à nouveau mes remerciements à toute l’équipe et au staff. Cette récompense, c’est aussi la leur.
Je ne pensais pas être récompensé. C’est seulement dans la salle, lorsque les noms sont cités, que tu réalises et que tu te dis: "Ah oui, nous ne sommes plus que deux….. Ce serait chouette de l’avoir…."
En tant qu’Africain, cette récompense fait plaisir. Mais elle touche surtout les parents.
Je suis submergé de messages de félicitations. Je n’ai d’ailleurs pas encore eu le temps de tout lire. Cela arrive de partout : Belgique, France, Congo, de la sélection nationale, d’anciens équipiers, de M’Bemba, Tambwé, M’Poku, d’amis, de supporters, etc….
Cette récompense est un bonus. Je vais continuer à travailler et me bonifier. Qui sait, un jour d’autres récompenses tomberont peut-être…. Le revers de la médaille est que cela va faire monter ma cote, face à mes adversaires.
J’ai vu la liste des anciens lauréats, elle comporte de grands noms. Je suis donc encore plus fier d’avoir reçu ce trophée. Ce prix rejaillit aussi sur le Sporting et c’est très bien. J’espère que nous ferons encore mieux l’an prochain.
Je me sens bien chez les zèbres et rien ne dit que je ne resterai pas. Jouer la coupe d’Europe ou pas n’est pas une raison de départ. Tout dépendra de la stabilité du club. Pour l’instant, je prends du plaisir sur et en dehors du terrain. Le bonheur, c’est cela. Rien ne dit que je ne pourrais pas rester encore six mois, un an. Cela me ferait progresser et augmenterait ma valeur. On peut toujours en faire plus et je dois encore travailler certaines choses. Par exemple, concrétiser mes occasions me ferait franchir un palier.
Le staff m’a permis de prendre de l’ampleur. La discussion que j’ai eue avec le coach m’a fait beaucoup de bien. M. Mazzù m’a fait comprendre qu’avec mes qualités, je pouvais apporter beaucoup plus, que je devais me donner à 100%. Je ne peux que le remercier.
Tout le monde dans l’équipe mériterait de recevoir le zèbre d’or. Nous possédons de superbes joueurs et certains sont trop sous-estimés. Pour l’exemple, je ne citerai que Javi Martos. C’est un capitaine exemplaire, un vrai professionnel et un coéquipier sur lequel tout le monde peut compter. On ne parle pas assez de lui et de ses qualités.
Recevoir un trophée décerné par les supporters ou des professionnels est différent. Les supporters se basent sur l’image, la sympathie, ainsi que l’activité sur les réseaux sociaux. De l’autre côté, les journalistes tiennent en compte les résultats, le rendement et les qualités footballistiques."
