Angelo Montesi, Directeur de SDWORX :
« SDWORX est une entreprise qui représente 2,200 personnes en Belgique. Nous réalisons 1.300.000 feuilles de paie tous les mois. Cela nous positionne à un niveau relativement élevé dans la hiérarchie des secrétariats sociaux et c’est évidemment notre activité principale. Nous avons une caisse d’assurances sociales et également, tout ce qui touche aux guichets d’entreprises.
Le Secrétariat social, ce sont "les paies" mais aussi le conseil, le support à la clientèle en matière de conseils juridiques, de supports lors d’inspections sociales, règlements de travail, accompagnements lors de contrats. Voilà une vue d’ensemble des activités que nous réalisons au niveau du Secrétariat social et au niveau des activités des entreprises. Le bureau de Charleroi est quelque part une antenne satellite de la grosse institution qu’est S D Worx et fonctionne tout à fait comme une PME. Nous offrons donc des services de proximité aux PME. Nous sommes une grosse structure, mais nous gardons la même politique qu’une PME.
L’élément le plus important, c’est la proximité avec le client, d’où ce type de soirée. C’est très bien d’être sponsor de différents événements, mais le contact direct, c’est encore mieux, comme cette dégustation de vins – nous en sommes à notre 9e édition au fur et à mesure des années, nous allons de succès en succès. Nous avons débuté avec une vingtaine de personnes, ce soir, nous sommes exactement 126. Si nous nous laissons porter, nous arriverons à atteindre la barre des 200 participants. Nous tenons à rester à une taille humaine, le but est de passer une soirée agréable où les personnes peuvent avoir des contacts et rencontrent les différentes équipes commerciales des entreprises. En parlant de façon détendue, comme c’est le cas ce soir, les échanges peuvent devenir intéressants et aboutir à de riches perspectives d’avenir.
Je collabore depuis maintenant deux ans avec la société Vino Divino et Marc Bauduin qui est un de nos clients et qui travaille dans le domaine de l’investissement financier. Il gère une entreprise qui s’occupe de placements, d’assurances et de finances. C’est un passionné du vin qui a ouvert un « bar à vins » Il m’a fait partager sa passion. L’an dernier, il a déjà répondu présent, et il était accompagné de six viticulteurs et un spécialiste en charcuterie artisanale italienne. Nous avons réalisé un excellent choix au niveau de notre collaboration, je me devais de lui proposer de réitérer l’expérience. Cette année, je lui ai laissé les rennes et il est venu avec le producteur de vinaigre balsamique, Paolo Gibertini, qui a effectué le déplacement depuis l’Italie, d’ un distributeur de vins artisanaux avec notamment un gewurztraminer italien extraordinaire.
Nous sommes accompagnés également par le sommelier et œnologue, William Wouters, qui a travaillé au restaurant étoilé « Comme chez soi », ce n’est pas peu dire. Au niveau organisation d’une telle soirée, il est, évidemment plus facile d’être bien entouré de personnes compétentes.
Je suis un fidèle partenaire du Sporting de Charleroi. Ce club a cumulé des résultats qui étaient loin d’être ceux que l’on connaît pour le moment. Et pourtant, le Sporting est resté une famille. Je pense que c’est Mario Notaro qui a dit un jour « qu’il ne fallait qu’une petite étincelle pour rallumer le feu qui existait. Que ce soit pour les supporters, comme pour les partenaires ». Walter Chardon, une personne pour qui j’ai beaucoup de respect, est parvenu à redynamiser une animation autour de partenaires. Il y en avait ce soir, et ils ont fait communion dans un esprit de convivialité avec d’autres personnes. Cet état d’esprit, on ne le retrouve nulle part ailleurs.
Entre partenaires, nous avons un élément aussi très important, c’est l’échange. En fait, on se fait travailler. La soirée d’aujourd’hui est un exemple, Marc Bauduin, le « Petit Versailles », moi, nous sommes partenaires. Un autre exemple, est la présence du fils de Walter, William qui a partagé avec les convives, sa passion et son art, en présentant des tours de magie et de prestidigitation.
Je suis un très mauvais supporter : j’ai pris goût à leurs victoires et leurs beaux résultats. Je vois le Sporting terminer cinquième. Je l’ai dit et je me suis fait d’ailleurs « allumer » sur les réseaux sociaux : le « petit » Sporting a laissé les trois points au « grand » Sporting pour qu’il puisse éventuellement jouer le titre. En fait au fond de moi, je suis persuadé que nous allons atteindre cette quatrième place. Rien que de savoir que nous nous trouvons en Poff1, c’est inespéré. Beaucoup l’espéraient, mais peu en étaient convaincus. Cette saison, ce n’est que du bonheur. Nous aurons eu le bonheur d’avoir cinq matches de gala au Mambourg. Nous devons en prendre du plaisir, de l’émotion, c’est le plus important. Je suis supporter des zèbres depuis l’âge de 8 ans. J’ai connu des stades pleins, mais cela faisait des décennies que je n’avais plus vu cet engouement de la part des supporters. Et ce qui me plaît particulièrement aussi, c’est cette sensation du cœur qui bat au sein de l’équipe. Les joueurs travaillent en osmose, l’un pour l’autre, et ce, jusqu’à la dernière seconde. C’est un club qui renaît, une ville qui renaît. Ce qui est important à souligner aussi, c’est que le partenariat ne se cantonne plus au niveau de la ville, voire de la région, il s’étend de plus en plus. Ce soir, nous avions un partenaire zébré de la région flamande du pays. C’est génial et c’est le résultat de toute une équipe à la tête de laquelle nous retrouvons un super Walter Chardon.
Marie-Caroline Mathelot a été engagée en janvier de cette année, car nous avions besoin de quelqu’un qui nous représente d’un point de vue image et commercial en Wallonie. Il faut savoir que SD WORX est un secrétariat social d’obédience flamande, d’origine anversoise plus précisément. Nous ne pouvions pas être au four et au moulin en tant que directeurs régionaux. Nous ne savions pas être présents à l’Union wallonne des entreprises,présents au niveau du politique de la Wallonie. Nous désirions une personne externe avec un regard frais et neuf par rapport à la Wallonie. »
Marie-Caroline Mathelot, Directrice régionale en charge du développement commercial en Wallonie pour la firme SD WORX. :
« La plupart des secrétariats sociaux se trouvent en Flandre, la société SD WORX qui ne fait pas défaut à cette règle, désirait s’implanter en Wallonie de manière réelle, concrète et dans tous les sens du terme. Jusqu’à présent, nous étions surtout présents au niveau des PME, notamment avec Angélo et le but, c’était de s’implanter au niveau politique et économique. Il manquait des gens qui prenaient du recul sur le business, qui levaient la tête du guidon et qui avaient une vision plus "hélicoptère", histoire de soutenir les efforts de tout le monde. C’est mon job.
" J’ai assuré plusieurs fonctions commerciales pour la firme Randstad qui travaille selon une formule dite de « silo » et qui offre ses services sur le territoire wallon. Le marché wallon a des spécificités qui nécessitent une approche plutôt partant du client parce qu’il y a moins d’entreprises, qui ont des besoins plus précis et qui doivent être approchées différemment. Les sociétés, qui sont souvent flamandes, les approchent par « silo ». Chez Randstad, j’avais déjà l’envie d’aborder les problèmes autrement, l’idée était d’écouter dans un premier temps les clients et partir de leurs besoins plutôt que de partir de nos services. SD m’a approchée puisque l’on partageait la même vision au niveau du travail à réaliser.
Je travaille en collaboration avec Angélo, responsable PME, mais aussi bien sûr avec les plus grosses entreprises et surtout sur notre relais consultances. Nous travaillons de façon transversale et le but est de soutenir les attentes des clients quelle que soit leur taille.
Cette soirée le confirme, les plus grosses entreprises sont contentes de retrouver les plus petites et inversement. Les problématiques sont différentes, mais chacun y trouve son compte. L’esprit fédérateur est plus présent en Wallonie. Je partage totalement cet état d’esprit, je ne dis pas que la Flandre doit pratiquer de la sorte, mais pour moi, c’est ma conviction. Je suis Wallonne et fière de l’être."