G. François :  » Je ne vais rien lâcher « 

17 mai 2015

 " Finalement, j’ai quand même mis trois bonnes semaines à revenir après cette blessure au dos, je n’ai pas pu m’entraîner pendant près d’un mois, cela ne fait qu’une semaine que je suis à 100%. Voilà, je serai déjà content d’être dans les 18, dimanche, pour pousser le groupe à aller chercher ces trois points très importants.

Le coach m’avait prévenu qu’il fallait garder un certain équilibre et garder une certaine logique puisque je rentrais de blessure. Le coach s’est bien exprimé là-dessus; à partir du moment où il fait le choix de procéder comme cela et qu’il le fait durant toute l’année, personne n’a rien à redire. Nous sommes tous logés à la même enseigne. On sait, à l’avance, théoriquement, comment cela se passe.

Au début, c’était très positif puisque j’ai joué et saisi ma chance, le coach m’a donné la confiance. Stergos est là depuis le début, mais j’ai eu la priorité très longtemps, après, il a mis peut-être un peu de temps, mais maintenant, il s’est très bien adapté, il fait de très bons matches, on n’a rien à lui reprocher. Ce n’est pas parce que j’ai reperdu ma place que je dois être négatif à du 200 % sur le fait d’avoir reculé d’un cran, parce que, à la base, c’était quand même pour me relancer étant donné que c’était quand même un peu bouché au milieu. Quand je suis arrivé, il y avait Mili qui était là, et cette année, c’est vrai, il y a un peu plus de rotation à ce poste de demi-droit parce que nous n’avons plus réellement un joueur en grande forme. Il y a quand même une concurrence assez importante, c’est clair que pour le moment, je passe plus comme un vrai back droit aux yeux du coach et au niveau de la concurrence. Ce ne serait pas très logique, après une saison comme cela qu’il me relance au flanc alors qu’il y a déjà trois ou quatre joueurs qui ont déjà joué à cette place-là. En théorie, je garde la polyvalence parce que j’ai été formé là et que cela ne fait que deux ans que je suis à la place de défenseur droit. Le coach le sait. Nous arrivons en fin de saison, ce n’est pas parce que cela tourne moins bien à ce poste-là, qu’il faut descendre tous les joueurs qui ont fait de très bonnes choses à ce poste.

 

 

C’est au coach à voir comment il bâtit le noyau, s’il me garde une polyvalence ou s’il me prend comme un back. Quand je suis arrivé, j’étais flanc et c’est avec lui que je suis descendu dans le jeu. Mon souhait est de garder cette polyvalence mais pour cette saison, on ne va pas faire cela maintenant.

Par respect pour les joueurs qui ont joué "flanc" cette saison, je ne vais certainement pas aller trouver le coach et lui dire que j’aimerais retrouver ce poste-là.

À ce poste, j’ai eu deux fois ma chance : au Standard et à Genk, je me vois mal revendiquer quoi que ce soit. Je vais dans un premier temps essayer de retrouver le niveau que j’avais fin 2014 pour concurrencer Stergos. Je ne vais rien lâcher, Stergos fait de très bons matches, mais cette concurrence est saine, c’est ainsi qu’à force de pousser, nous arriverons à obtenir cette qualification européenne. Même s’il ne reste que très peu de matches, je continuerai à me battre pour obtenir du temps de jeu.

C’est important d’avoir une concurrence saine et que le titulaire ne se sente pas dans un fauteuil même si, quand on enchaîne de bons matches, la confiance augmente et qu’on ne pense pas à cela. Quand on est sur le banc, on est là aussi pour mettre la pression.

On a prouvé cette saison que le noyau était relativement important dans pas mal de postes même s’il y a forcément des joueurs clés mais, il y a des postes où la concurrence a fait du bien pour garder un niveau assez élevé."