" L’an dernier, j’ai inscrit un but sur la surface synthétique de St Trond. Je connais ce type de pelouse pour y avoir évolué lorsque j’étais à Aulnoye. Cela dit, le fait que la surface soit humide ou non apporte une différence. Si celle-ci est mouillée, le ballon va fuser et prendre de la vitesse. À l’inverse, si elle est sèche, les rebonds du ballon peuvent surprendre.
Avoir eu la possibilité de nous entraîner au Stayen et de disputer des rencontres sur synthétique, ce sont des petit plus qui ne sont pas négligeables. Cela a permis à certains de découvrir et d’apprivoiser cette surface.
La récupération diffère également d’un match sur gazon. Les articulations et le dos, par exemple, s’en ressentent beaucoup plus. Personnellement, je préfère évoluer sur une pelouse naturelle plutôt que sur de l’artificiel.
C’est difficile pour un attaquant de rester muet et ne pas trouver le chemin des filets. Tous les quatre, nous continuons à travailler durement, lors des entraînements et nous espérons que le déclic arrive.
La chance m’a boudé par deux fois: Une première fois à Louvain, lorsque mon but fut annulé et une seconde, lors du dernier match, lorsque Sebastien Dewaest a sauvé ma frappe sur la ligne de but. Tout cela pèse dans la balance. Quoi qu’il en soit, je ne lâche rien, je sais que cela sera payant, un jour.
Bien évidemment, en arrivant de D2, je savais que ma première saison parmi l’élite serait une année de transition. Je suis là pour apprendre, observer, écouter les conseils et me donner au maximum lorsque je suis sur le terrain.
J’ai souvent évolué avec un deuxième attaquant. Donc, c’est dans cette configuration que je me sens le mieux. Je pense que mon style de jeu pourrait être compatible avec celui de David Pollet. Peut-être un peu moins avec Jérémy Perbet, car son registre est différent.
L’arrivée de Perbet est un plus indéniable pour moi. J’en suis heureux, car évoluer aux côtés de joueurs possédant une telle expérience permet d’apprendre beaucoup de choses. De plus, l’ajout de concurrence dans le secteur offensif devra nous faire travailler encore plus, si nous voulons être dans le onze de base."