J. Perbet : « Je ne suis pas l’homme à abattre »

18 décembre 2015

" L’état de ma cheville a fait en sorte que je sois préservé de certains entraînements, durant cette semaine, par précaution. Des peaux sont arrachées et cela nécessite que je porte des protections, par-dessous la chaussure. Une légère douleur se fait ressentir, mais cela ne m’empêchera pas d’être présent pour le match de demain.
De par ma position, seul en pointe, il est normal que je reçoive des coups. Le corps arbitral devrait, peut-être, être plus attentif à cela, mais je ne suis pas là pour pleurer.
De plus, jouer dans à cette place et avoir régulièrement deux joueurs collés à moi peut permettre à mes équipiers de profiter des espaces libres. Même si cela est parfois frustrant, il faut savoir accepter que l’on commette des fautes sur soi sans se révolter et sans prendre de cartons inutiles.Me retrouver, parfois, seul dans la surface ne fait pas de moi l’homme à abattre.

Nous devons prendre Westerlo au sérieux et ne pas nous préoccuper de son quota de buts inscrits ou encaissés. Pour remporter ce match, nous devons afficher la même envie que face à Gand. Nous devons penser à nos objectifs et à la suite de la saison. Pour l’instant, nous sommes bien partis, donc, il ne faut pas galvauder nos acquis et aborder la rencontre avec envie et application.
Lors de mes premiers matches, je marquais lors de mes premières occasions. Aujourd’hui, au nombre d’occasions que je me crée, je pourrais être encore plus efficace. Pour arriver à cela, je fais en sorte de travailler plus. Neuf buts en treize rencontres, c’est bien. Mais je suis persuadé que j’aurais pu être encore plus productif.

Pour nous imposer en Campine, nous devrons nous donner à fond et jouer avec nos armes et nos qualités.Je dois gérer mon travail défensif et mon efficacité devant le but. En jouant plus bas, je me crée moins d’occasions. Je dois partir de plus loin, balle au pied, et cela n’est pas mon point fort. C’est l’une des contraintes, lorsque vous évoluez comme seul attaquant….
Être dans le Top 6, en fin décembre, serait très bien. Mais le plus important, c’est le classement final.Sur le papier, un neuf sur neuf semble possible. Nous rencontrons des équipes à notre portée et nous pourrions profiter de l’état de forme de Genk. Mais il suffit de se rappeler notre rencontre face à OHL, pour se rappeler qu’il n’existe pas de match facile.
Dès lors, nous devons aborder ces trois rencontres les unes après les autres et dans un premier temps ramener la victoire de Westerlo."