F. Mazzu :  » Il faudra faire le bon choix « 

21 mai 2016
 
 
 
 
 
 
" Thomas Van Hecke est un médian défensif de presque 19 ans. Il est dans le noyau "Élites " pour la saison prochaine et représente le genre de profil de joueur pour la rencontre qui nous attend à Courtrai. Dans le jeu, c’est du " assez dur".
 
Damien est prêt. Il est "fit" pour être repris dans la sélection. Il s’est entraîné ce vendredi avec le groupe. Je vais attendre jusque fin de matinée par rapport à sa blessure. Jeudi matin, il a effectué un entraînement individuel assez poussé et l’après-midi, il a eu une légère réaction. Nous resterons donc prudents et attendrons jusque samedi midi. C’est un problème au niveau du mollet, on ne sait rien faire, les piqures sont inutiles.
 
Si on part du principe qu’il faut plus d’assises défensives, cela veut dire qu’on va se limiter à défendre. Est-ce la meilleure solution pour revenir avec la qualification ? Je n’en suis pas certain. Si on prend l’autre point de vue, on doit essayer de mettre un but dès que possible dès lors le dispositif de la semaine dernière n’est pas plus mauvais qu’un autre. Il faudra faire le bon choix et tenter de mettre un but ce qui ne sera pas chose aisée quand on sait que Courtrai n’a plus encaissé chez lui depuis une éternité, mais bon, ils n’avaient plus été battus depuis trois mois avant de connaître la défaite vendredi dernier… En football, tout est possible, c’est à nous à bien gérer le match techniquement dans les airs et au sol. Nous devons être intelligents.
Avant une rencontre, on essaie d’inculquer une méthode après, c’est la vérité du match qui décidera ce que l’on doit faire ou ne pas faire. En fonction de ce qui se passera durant la rencontre, nous adapterons et agirons en bien ou en mal.
 
Le terrain de Courtrai est dans la fourchette des terrains plus petits. Plus petit que le nôtre, c’est vrai. Il est très fermé avec un public proche tout autour ; cela donne un aspect plus renfermé. À nous de bien gérer l’espace. Courtrai est une très bonne équipe, bien équilibrée, une des meilleures de la Jupiler League. Ils ont de la taille, du duel, de la qualité technique, de la vivacité.
 
Tout est envisageable, comme des prolongations ou des tirs au but. En ce qui me concerne et je ne changerai pas d’avis là-dessus, préparer des séances de penalties, pour moi, cela ne sert à rien parce que la manière dont on pense, l’environnement, l’état de stress, l’état d’inquiétude, l’état de fatigue le jour d’un match et d’autant plus après des prolongations, ne correspondent jamais aux situations connues lors des entraînements. Le penalty est un geste technique, mais c’est surtout une gestion et une responsabilité mentale que l’on ne sait pas calculer aux entraînements.
 
L’infirmerie est chez nous, bien remplie. L’état du noyau est ce qu’il est. J’ai tenu un discours à mes joueurs mercredi : si on doit aller au bout à douze, on ira à douze, mais nous avons l’envie d’y arriver. C’est comme cela. Pleurer sur notre sort, râler sur la situation ne sert à rien. Les faits sont là, nous avons pas mal d’absents… On joue ainsi depuis quelques semaines, pourquoi ne continuerions pas à le faire ?
 
Nous restons dans nos schémas. Mettre quelque chose de nouveau tout d’un coup cela peut générer plus de stress que de concentration. Je préfère laisser mes joueurs dans leurs habitudes et préparer ce match comme on prépare les autres. Il y aura une théorie d’avant match et puis on partira à Courtrai."