" Même s’il est vrai que je connais Lokeren, je vais le vivre comme tous les autres matches. Tout le monde sait que je suis passé par le Daknam durant 2 ou 3 saisons où j’ai vécu des moments formidables, probablement les meilleurs instants de ma carrière avec la coupe de Belgique, UEFA, les poules, etc. Voilà, c’est le passé, je ne l’oublie pas, mais aujourd’hui, je porte le maillot de Charleroi.
J’ai eu des contacts avec le club que nous affronterons, dimanche, juste pour avoir des places pour ma famille (rires). Lokeren sait que le match est important pour nous. Nous irons avec l’esprit serein. Nous avons travaillé cette semaine, comme toutes les autres semaines. Nous aurions bien voulu " faire le boulot " la semaine dernière, mais le match ne s’est pas déroulé comme nous l’avions espéré. Nous nous rendrons au Daknam pour aller chercher les points qu’il nous faut absolument.
La pression doit être positive. Tous les grands clubs ont de la pression sur le dos. Si tu veux jouer dans un grand club, cela fait partie du quotidien. Nous allons aller juste chercher ce qui nous est dû, tout simplement. Nous avons joué quasi toute la saison dans les six premiers, nous ne devons pas avoir la crainte d’aller prendre ce qu’il faut, lors de la dernière journée du championnat classique.
Lors de chaque match, j’ai envie de monter sur le terrain que ce soit face à Lokeren ou contre n’importe quelle autre équipe. Disons, que dimanche, les ingrédients seront différents : je connais le club, les supporters, le terrain. J’espère pouvoir apporter un plus à l’équipe, ce sera un grand plaisir.
On peut espérer, que Lokeren soit un peu compréhensif, plus cool… Pourquoi pas (rires). Si Charleroi joue à son niveau, le match se jouera en notre faveur, point barre. Nous savons ce qu’il reste à faire. Autant se concentrer sur nous que de regarder les autres.
Nous ne vivons pas avec "un partage est suffisant", nous vivons pour aller gagner le match. Jouer le "partage" et puis à la 83e, on perd le ballon et on encaisse un but et alors, la saison de travail s’envole. Les attentes sportives et financières pour le club s’écroulent. Il faut donc aller là-bas, conquérants et aller chercher les trois points, tout simplement.
Hamdi et moi, avons eu une adaptation magnifique par tout le Sporting, que ce soit par les joueurs et par les supporters. Nous avons eu aussi la chance de partir en stage. C’était important ; pas seulement pour travailler physiquement, mais aussi pour l’adaptation. Tout s’est très bien passé. Nous avons eu la chance aussi d’être décisifs lors de notre présence sur le terrain. Les supporters ont accepté plus rapidement notre place dans le groupe.
Si je devais être décisif, dimanche, c’est certain que je célébrerais le but. Si je peux envoyer Charleroi en Poff1 et si c’est un équipier, ce sera la même chose. Si je devais marquer dimanche, comme Lokeren n’a plus rien à gagner ou perdre, je ne pense pas que je leur planterais un couteau dans le dos.
Certaines attentes émanaient du club. Nous devions apporter un plus et atteindre les Poff1. Je ne vois aucune raison qui pourrait-nous en empêcher. Lorsque nous sommes sortis du top6, nous avons très bien réagis. Nous y sommes retournés pour y rester. Nous sommes respectueux, car cela reste un match de foot et qu’il n’est jamais gagné avant 95 minutes, mais nous sommes confiants par rapport à nos qualités que nous avons montrées depuis le début de la saison. "