Non, la bataille de Westerlo ne sera pas la dernière victoire de l’Empereur Mazzù. Et le Mambourg a fini d’être une morne plaine depuis le 14 décembre 2018, date du dernier succès des Zèbres conquis sur leurs terres, face aux Gantois de Jess Thorup.
Et si ce n’était pas un signe, les Sportingmen ont donc renoué avec la victoire, en ayant commencé le match avec une arrière-garde de trois défenseurs centraux, comme l’entraîneur Carolo l’avait choisi, quatre mois plus tôt, jour pour jour. Ces trois mêmes défenseurs centraux qui avaient déjà pour noms, Dorian Dessoleil, Gabriele Angella et Gjoko Zajkov.
Malheureusement, au bout des 45 premières minutes, les pertes furent conséquentes dans ce secteur de jeu puisque de ce trio initial, seul survécut le très sympathique joueur prêté par l’Udinese.
Si le retrait de notre international Macédonien s’assimilait plus à un choix stratégique et à une mesure de précaution pour le préserver dans la perspective des prochaines joutes, la blessure du Carolo pure souche s’avérait beaucoup plus préoccupante.
Certes, les Zèbres concluaient une première mi-temps en ayant nettement dominé leurs adversaires, en possession de balle, mais leur bilan de tirs cadrés était bien maigre puisque, dans ce registre, l’attention de Van Langendonck ne fut sollicitée qu’à deux reprises.
Au sortir des vestiaires, Felice Mazzù fut à nouveau contraint de revoir son plan de jeu puisque, suite à la montée de David Henen, le 4-4-2 s’imposait comme une évidence afin de trouver la faille dans le bloc compact Campinois.
L’action en triangle orchestrée, à la 67’, par Gaëtan Hendrickx, Jérémy Perbet et Massimo Bruno fut, en quelque sorte, l’ouvre-boîte qui déstabilisa complètement la défense visiteuse et un flanc gauche déserté dont profita Stergos Marinos pour s’y engouffrer et délivrer un centre précis en direction d’Adama Niane.
Notre attaquant Malien ne tergiversa pas et sa reprise fulgurante ne laissa aucune chance au portier de Westerlo.
L’avance des Carolos faillit se réduire à une petite dizaine de minutes puisque Abrahams réussit à se retrouver seul devant Nicolas Penneteau qui, au prix d’une sortie judicieuse et d’un réflexe salvateur du pied droit, écarta la deuxième réelle possibilité pour Westerlo de déflorer la marque.
La suite, on la connaît de la bouche de Victor Osimhen qui a autant de talent pour marquer des buts que pour transmettre la rage à ses coéquipiers…
La rage, justement, elle ne devra pas quitter les rangs zébrés afin de venir à bout d’une équipe de Beerschot-Wilrijk qu’il conviendra surtout de ne pas prendre à la légère puisque les pensionnaires du non moins mythique Stade du Kiel viennent d’enregistrer leur première victoire dans ces PO 2, au détriment des Pandas de Claude Makelélé.
Et si Felice Mazzù a l’audace de ses choix tactiques, il insufflera à ses troupes la rage de sa passion (inspiré d’une citation de Josiane Coeijmans, Poétesse, Écrivaine et Parolière Belge) !
Allez les Zèbres ! We Are Charleroi !