Depuis le match au Freethiel, au terme de la 6ème journée, où les Zèbres avaient conquis jusqu’alors leur victoire la plus consistante – dans les chiffres, s’entend –, Arnauld Mercier a pu mesurer l’ampleur du challenge qui l’attendait.
L’ex-coach du RFC Seraing a retroussé les manches de son training et a opté pour un système tactique plus audacieux (un 4-3-3 au détriment d’un 5-4-1 qui était d’ailleurs d’application lors de la rencontre du 31 août) qui lui avait valu d’aligner quatre prestations sans revers et de signer ainsi un encourageant 6/12. Les joueurs d’Arnauld Mercier avaient même tenu les Anderlechtois en échec, sur leur terrain, avec une disposition très intéressante : deux milieux récupérateurs (Schryvers et Jubitana) devant une défense à quatre et un losange offensif avec Emmers à l’orchestration et Koita comme seul attaquant de pointe.
Ce nul – intelligemment obtenu – avait débouché sur une première victoire à domicile face aux Côtiers, laquelle devait laisser augurer des lendemains meilleurs.
La suite du calendrier fut cependant moins heureuse avec… quatre défaites de rang contre des équipes appelées à jouer les premiers rôles dans notre championnat : Gand, Malines, le Standard de Liège et Zulte Waregem qui ne leur laissèrent donc aucune miette…
Mais, depuis, les Beverenois ont retrouvé des couleurs en réalisant un 4/6 (victoire à Courtrai et partage face au Cercle) sur base de deux nouveaux dispositifs inédits qui n’avaient pas encore été exploités depuis le début de la saison : un 3-5-2 sur la pelouse des Éperons d’Or et un 4-2-3-1 à domicile dans lesquels Koita, Sula, Badibanga et Dierckx avaient pu s’illustrer en secouant les filets adverses.
Ces quatre joueurs ont la particularité d’occuper des positions interchangeables : Koita, Badibanga et Dierckx peuvent aussi bien évoluer sur le flanc gauche que sur le droit et créer des brèches susceptibles d’être mises à profit par Sula.
Par le passé, les Zèbres ont appris que, sur les cinq dernières saisons, Waasland-Beveren pouvait s’ériger en adversaire très coriace : une seule victoire 1-0 (en ouverture de la saison 2016-2017), trois nuls (à chaque fois, sur le score de 2-2) et un revers, 2-3, en 2015-2016, alors que les Zèbres menaient 2-1.
Lors de cette seule défaite à domicile, les Carolos se firent surprendre dans les arrêts de jeu alors que la fin du temps réglementaire leur avait déjà été défavorable en 2014-2015 et en 2017-2018 quand ils avaient laissé l’occasion à leurs adversaires de revenir à la marque…
Zèbre échaudé craint l’eau froide ? Personne ne peut prévoir à l’avance la physionomie d’un match mais si nos joueurs répètent bien leurs gammes en réitérant leurs dernières prestations, ils ne devraient même pas se poser la question… Et chat, c’est une évidence !