Coach, on sait que vous n’aimez pas les mathématiques. C’est votre droit. Cet édito – en partie – s’adressera donc à ceux qui en sont friands. Soit dit en passant, il aura été rédigé par un éditorialiste qui raffole de statistiques. On a chacun ses défauts et il faut de tout pour faire un monde.
8/15 – pardon, Coach –, c’est le bilan des pérégrinations des Zèbres dans les Cantons de l’Est sur leurs cinq derniers déplacements. Et si vous jetez un œil (n’oubliez pas de le récupérer après coup… d’œil) sur les performances des Germanophones depuis le début de la compétition, vous aurez remarqué très facilement qu’ils détiennent le pompon (ou le bonnet, si vous préférez, c’est de saison) dans cette catégorie pour en avoir réalisé sept en douze matches.
De là à ce qu’un nouveau nul sanctionne la rencontre de ce vendredi, il y a un pas – si pas un large fossé – que nous nous garderons bien de franchir. N’allez surtout pas penser ce qu’on n’a pas écrit ! Après les chiffres, place aux lettres. Coach, on vous laisse la place. Et on commence par la question qui brûle toutes les lèvres…
Karim, ça fait quoi d’être exclus de la zone neutre ?
"Le fait que je ne sois pas sur le banc n’y change rien. Le travail est fait en semaine et mon approche sera la même. J’ai la chance d’avoir des joueurs qui savent se prendre en charge et qui savent ce qu’ils veulent. Nous sommes plusieurs dans le staff à travailler tous les jours ensemble et chacun sait ce que nous demandons aux joueurs. Les gens qui me supportent, depuis des mois, vont prendre le relais et c’est très bien. Je sais ce qui m’attend au niveau du stress mais l’essentiel est ce que les joueurs feront sur le terrain."
Le terrain, venons-en. Un déplacement au Kehrweg ne s’assimile jamais à une promenade de santé…
"Eupen est une équipe complète qui possède de la qualité tant au niveau individuel qu’au niveau collectif. Il est certain que ce sera un match difficile. Ceux qui ont pu voir Eupen évoluer cette année ont remarqué que sur certains matches, ils auraient mérité mieux. À nous de mettre la même qualité pour pouvoir revendiquer quelque chose."
Entre le 27 novembre et le 7 décembre, le Sporting sera appelé à disputer trois rencontres…
"Nous avons un groupe de joueurs professionnels habitués à jouer tous les trois jours. Cette suite de rencontres sera l’occasion pour certains de se montrer, de prendre du temps de jeu et de pouvoir briguer quelque chose. Le calendrier est ce qu’il est et nous devons nous y adapter."
Où en sont les joueurs en revalidation et quelles sont les nouvelles en ce qui concerne Shamar Nicholson ?
"Massimo, Cristophe, Ivan et Teo ne rentrent pas en ligne de compte pour le match de ce vendredi. Shamar est rentré ce mercredi et s’est entraîné normalement. Quant à Jon Flanagan, il ne s’est pas entraîné durant des mois et il doit travailler son physique pour revenir à 100%."
On lit et on entend partout que le Sporting connaît un coup de mou…
"Malgré des résultats moins bons, le moral des troupes est toujours le même. Je sens toujours un groupe très concentré qui a de l’envie. On fait dire ce que l’on veut aux mathématiques. Si l’on tient compte de notre match de retard, nous sommes premiers. Nous devons retenir le positif et se dire que si nous sommes là, c’est que nous avons fait de bonnes choses. Après, il y a des erreurs et des choses à corriger et nous travaillons à cela."
La sélection de Karim Belhocine :
En revalidation : Cristophe Diandy – Massimo Bruno – Lukasz Teodorczyk – Jon Flanagan et Ivan Goranov.
Non repris : Gjoko Zajkov et Anthony Descotte.
