" J’ai débuté le football à l’âge de 6 ans chez moi, à l’AS Stéphanoise. Ensuite, je suis passé par de nombreux clubs français: Toulouse, Valenciennes, Nice…. Je suis arrivé en Belgique au début de la saison dernière en provenance de l’US Colomiers, qui évolue en National.
Via mon manager ,qui est également celui de Kalifa Coulibaly, j’ai effectué une semaine d’essai qui s’est avérée concluante et suite à cela, le club à décidé de m’offrir un contrat semi-pro. Charleroi m’a offert une chance et je suis heureux de l’avoir saisie.
J’ai rejoint les Espoirs et en janvier j’ai participé au stage turc avec le groupe Pro. Après, j’ai terminé la saison avec les "A" et fin mai, j’ai signé mon contrat pro pour une durée de deux ans.
Je m’étais préparé afin d’être en forme pour le stage, tant physiquement que mentalement. Mais il faut reconnaître que nous commençons à puiser dans nos réserves, car le stage est assez intense. De plus, la chaleur est un facteur que nous ne maîtrisons pas et quant à la charge de travail, je m’y étais préparé. Je ne suis pas tombé de haut lorsque j’ai vu la charge de travail qui nous attendait. Même si je dois avouer que je n’étais pas habitué à cela, car c’est la première reprise que je fais avec un groupe Pro.
Pour un jeune, il n’est pas toujours facile de quitter sa famille et ses amis. À présent, je suis habitué à cela. Lorsque j’évoluais à Nice ou à Valenciennes, j’étais aussi éloigné de chez moi. Il y aussi des moyens de transport qui permettent de ne pas rester trop longtemps éloignés, donc, ma famille et mes amis viennent me voir régulièrement.
Je joue au poste de milieu offensif et il y a du beau monde devant moi. Mais la concurrence qui est nôtre est positive. Cela me permet d’avancer, car, lorsque je vois des gens devant moi je n’ai qu’une envie, c’est de les rattraper. En attendant, je me contente de suivre ma marge de progression et nous verrons cette saison si je peux gratter quelques minutes.
Je suis quelqu’un qui n’aime pas se projeter dans l’avenir. De plus, dans le football, les choses peuvent aller très vite. Je veux juste continuer à faire une bonne préparation et nous verrons pour la suite….
Charleroi est un club familial. Il n’y a pas de prise de têtes. Le coach est une personne humaine et il est proche de nous. Sur le terrain, nous sommes appliqués et sérieux. Mais à l’extérieur nous plaisantons beaucoup les uns avec les autres. Il n’y a aucune tension, c’est vraiment agréble d’évoluer dans de telles conditions.
En arrivant en décembre, j’ai hérité du n°14. Ce n’est nullement un choix. Lorsque nous aurons les nouveaux équipements, je demanderai de porter le n°82 qui est le numéro de mon département du Tarn et Garonne."