Charleroi-Anderlecht : l’analyse des coaches

5 octobre 2019

 

Jonas De Roeck : "On savait qu’on allait vivre un match difficile…"

"Évidemment, je suis très content du résultat. On savait qu’en venant ici, à Charleroi, on allait vivre un match difficile. Je suis très satisfait de la manière dont nous avons joué.

Toutefois, je reconnais que la première occasion a échu à Charleroi. Mais, ensuite, nous avons bien réagi. Nous avons commencé à poser notre jeu en nous procurant quelques occasions. C’est la différence, par rapport aux matches précédents.

Je crois que, lorsque nous avons pris l’avantage, c’était mérité. Mais on savait, que les moments d’après allaient être compliqués car l’adversaire allait tout faire pour revenir. L’important était de rester calmes et nous avons fait preuve de concentration.

Après, Charleroi a égalisé sur un très beau goal et il était difficile de garder notre sang-froid. Et puis, il y a eu ce moment où notre goal sur le 1-2 a été annulé par le VAR. Je n’ai pas encore eu l’occasion de visionner les images. Cela a pris tellement de temps afin qu’une décision soit prise… Mais, bon, on avait dans l’objectif de reproduire, en seconde période, les bonnes dispositions que nous avions affichées durant les 45 premières minutes.

On était persuadé qu’en jouant de la même façon, nous allions encore nous offrir des opportunités de but. La mentalité de ce groupe, jeune, m’a beaucoup plu. Au moment où nous avons inscrit notre second but, Charleroi nous a mis la pression et les dix minutes qui ont suivi ont été dures à gérer.

L’essentiel était de continuer à évoluer en bloc et les joueurs qui sont rentrés nous ont apporté un plus. Je suis vraiment heureux de l’issue de cette rencontre."

Karim Belhocine : "On n’a pas exercé le pressing en avant qu’on voulait…"

"En début de match, j’ai vu une bonne équipe d’Anderlecht tandis que nous, nous étions trop passifs. On n’a pas exercé le pressing en avant qu’on voulait et on était un peu loin des actions.

Pourtant, nous avions bien commencé le match et puis, subitement, nous nous sommes mis à reculer, à ne plus être aussi présents. Les joueurs ont alors été animés, soit, par le sentiment d’y aller, soit, par celui de ne pas trop se découvrir et le doute s’est installé au sein de l’équipe.

Je pourrai mieux expliquer ce qui s’est passé, lorsque j’aurai revu le match. Cela est sans doute dû à un ou deux joueurs qui n’ont pas fait les efforts au bon moment ou comme il aurait fallu. Des décalages en ont résulté et l’équipe adverse a trouvé les joueurs libres ainsi que les intervalles.

Cette attitude a fait que nous les avons laissés entrer dans le match et ouvrir le score. On a riposté, en essayant de revenir et c’est ce que nous avons fait avant la mi-temps.

En seconde période, je pense que nous étions mieux en place et on s’est créé de grosses occasions pour pouvoir mener à la marque. On n’a pas pu les concrétiser et, comme d’habitude, en football, quand vous ne parvenez pas à les finir, vous vous faites punir et c’est ce qui est arrivé.

Ensuite, nous avons voulu, à nouveau, revenir à la hauteur de notre adversaire mais nous n’avons pas réussi. C’est décevant, mais c’est comme ça.

Le bilan comptable est ce qu’il est, nous allons nous en tenir au contenu des matches. Excepté celui contre Saint-Trond, on a mené au Standard en ayant les possibilités d’inscrire un ou deux goals supplémentaires. Finalement, on s’est fait rejoindre par un coup franc, en fin de partie. Ce soir, nous avons eu les moyens de l’emporter et cela nous fait prendre conscience que nous devrons apprendre à mieux finir nos actions offensives. Cette trêve arrive au bon moment pour faire les analyses nécessaires et recharger les batteries."