Les faits marquants :
Ce ne fut pas, de loin, un match de Champions League mais, comme on le dit régulièrement, quand un match est pauvre en occasions de buts, il suffit d’en concrétiser une et que l’adversaire ne revienne pas à la marque pour que, malgré tout, la rencontre se termine sur une note positive avant une nouvelle trêve internationale…
Ce fut, heureusement, le scénario tel qu’il se déroula et les Zèbres réalisent ainsi une quatrième "clean sheet" en cinq rencontres !
On retiendra essentiellement cette statistique avec bien évidemment les trois points, car il était inutile de rembobiner le film du match à son début…
On pouvait donc allègrement sauter à quelques 180 secondes de la fin de la première période, pour assister à la première grosse opportunité des Carolos par Kaveh Rezaei.
À la décharge des Zèbres, on aura remarqué que les espaces étaient très resserrés entre les lignes adverses avec, du côté eupenois, un jeu qui consistait, la plupart du temps, à essayer de maîtriser les transitions locales et qui s’articulait essentiellement sur les déplacements de Milicevic, les débordements de Schouterden – qui devenaient de plus en plus saignants, à l’approche des vingt dernières minutes – et la présence de Bolingi en zone de conclusion.
Celui-ci ne parvint pas à être suffisamment alimenté et il ne réussit pas non plus à exploiter la seule véritable occasion qui lui échut après le fantastique but de Kaveh Rezaei.
Notre attaquant cultiva effectivement un bon ballon, consécutif à un coup de coin et à un très judicieux travail de Massimo Bruno dans le rectangle, sans oublier la très bonne montée au jeu de Mamadou Fall, lequel n’hésitait pas à plonger à bon escient dans le dos des défenseurs adverses, à chaque fois qu’il en avait la possibilité.
Au bout du compte, ce qu’il est important de souligner, c’est que le "Charleroi Time" a encore très bien fonctionné !
L’analyse du coach :