D. Dessoleil : « Pour participer aux PO1, il faut amasser toutes les unités possibles »

26 janvier 2017

"C’est au coach de savoir, après le match de ce mardi, si les cartes sont redistribuées. Nous répondons tous présents, depuis le début de saison et nous avons fait un gros stage qui a donné des doutes au coach. Mais il est normal que nous nous donnions à 100%, c’est notre métier et l’on se doit de donner le maximum. Pour un club comme Charleroi, ce ne peut être que bénéfique.
Durant ces six premiers mois, ce ne fut pas toujours facile, mentalement. Le football est ainsi, il y a des jours où tout va bien et d’autres un peu plus gris. Il faut continuer à travailler.
Nous pouvons, également, discuter avec le coach, qui est présent pour garder l’équipe motivée et fédérer le groupe. Le plus important, c’est le travail et la communication.

Je n’ai pas de préférence pour un système de jeu, je suis content lorsque je joue. Tant que l’équipe fait son job et que nous gagnions des matchs, c’est le plus important.  Je pense que nous avions déjà bien travaillé lors du stage estival et que nous étions parés à toute éventualité. À Ostende, nous avons dû pallier des absences et nous avons très bien fait cela.
Je suis allé jouer en espoirs pour prendre du plaisir, avoir du temps de jeu et enchaîner quelques matchs. Je ne dirai pas que cela permet de garder le rythme, car le niveau de jeu est moins élevé.
À chaque match, nous nous retrouvons face à des attaquants aux styles différents. C’est à nous d’examiner leur façon de jouer. Leye possède beaucoup d’expérience et il joue, beaucoup, sur cela. Le résultat du match aller, à Zulte, peut être de bon augure. Mais le football reste une science inexacte. Hier était hier et le plus important est le match de demain.

La victoire de ce mardi a fait du bien. Après, le 0-9, nous n’y pensions pas vraiment. Nous savions que notre calendrier était difficile. À présent, nous devons aborder ces rencontres les unes après les autres et prendre le maximum de points. Pour participer aux PO1, il faut amasser toutes les unités possibles.
Sur Benavente, je n’ai qu’une vision de joueur. C’est un très bon ami, qui possède des qualités et, aussi, quelques défauts. Il s’est parfaitement intégré au groupe et est gentil et serviable. Le coach est la personne la mieux placée pour répondre à ce genre de questions.
Pour être performant sur le terrain, il faut l’être dans la vie et ma nouvelle paternité me permet de l’être. J’espère que les performances suivront. C’est un nouveau chapitre, dans ma vie, et cela me rend heureux. J’ai toujours dit que, pour moi, le plus important était de rester à Charleroi. J’ai fait mes classes ici et c’est aussi important de rester auprès de sa famille et cela pourrait l’être, également, pour ma fille.
Cette nouvelle responsabilité change les choses au quotidien. Moi, qui suis un déconneur, je suis plus souvent à la maison et j’ai moins le temps de rigoler."