D. Dessoleil : « Un homme heureux est un homme performant »

7 février 2017

Avec une place de titulaire retrouvée et un rôle de père endossé à merveille, l’année 2017 de Dorian Dessoleil commence sous de meilleurs auspices que son début de saison. Le défenseur carolo a accepté de revenir sur ces éléments qui marquent sa saison actuelle.

En tombant malade durant la préparation estivale, Dorian a eu du mal à revenir dans le rythme. Les belles prestations de Steeven Willems ont également empêché le défenseur carolo de retrouver une place de titulaire pour entamer la saison. "Steeven a enchaîné des bons matchs et a marqué des buts. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, j’ai su très vite que je n’allais pas jouer. S’il y en a un qui est moins bien, c’est normal que l’autre joue. Ce qui est bien avec le coach, c’est qu’il entretient une bonne relation avec ses joueurs. Il est présent pour expliquer pourquoi on ne joue pas. J’ai donc su rapidement que je ne commencerais pas la saison en tant que titulaire".

Dorian débute la saison sur le banc mais en profite pour travailler et ne rien lâcher. Il sait que dans le football, la roue tourne et espère à nouveau avoir sa chance. "Il faut travailler tous les jours à 200% afin de ne pas régresser. S’il faut aller jouer en réserve pour avoir du temps de jeu, il faut le faire à 200%". Cette force de caractère, le jeune carolo la puise dans son milieu familial, très important à ses yeux. "C’est sur que cela n’est pas toujours facile de garder le mental tous les jours mais la famille est là aussi pour ça. Moi j’ai la chance d’être bien entouré, je pense que c’est ça aussi qui fait ma force", explique-t-il.

Conscient que le travail finit toujours par payer et après avoir joué deux matchs durant le mois de décembre, Dorian mise beaucoup sur le stage hivernal. "Je suis parti avec de bonnes intentions après une période de repos auprès de ma famille qui m’a fait le plus grand bien. Je savais que le stage serait décisif pour la suite de ma saison. Je me suis donné à fond pour montrer au coach que j’étais toujours présent". Et cela a fonctionné. Si au retour d’Espagne, Dorian ne joue pas en déplacement à la Gantoise, il retrouvera une place de titulaire la rencontre suivante, à Ostende. Cela s’explique notamment par le changement de dispositif de Felice Mazzù. "Je n’ai pas de préférence. Le système 3-5-2 fonctionne bien avec Steeven et Javi mais que soit dans n’importe quel dispositif, l’important pour moi est de jouer", déclare-t-il.

Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, Dorian est, entre temps, devenu papa. Un bouleversement important qui comble le carolo de bonheur. "Pour moi, un homme heureux est un homme performant. Je suis totalement épanoui dans mon rôle de papa". Pourtant, pour un joueur de football professionnel, pas toujours évident de jongler entre la paternité et les entraînements. Du côté de la famille Dessoleil, tout est au beau fixe. "On a beaucoup de chance que la petite passe de bonnes nuits. Je peux vraiment compter sur ma femme et je la remercie pour ça. Elle me met dans des conditions les plus optimales possibles pour que je puisse me reposer. La récupération et le sommeil sont importants pour un footballeur donc j’essaie d’en tenir compte mais ça va, je ne suis pas encore trop fatigué (rires)".

Pur produit carolo, Dorian ne cache pas sa volonté d’offrir les Playoffs 1 à son club et surtout à sa ville, d’autant plus que ce dernier n’a jamais eu la chance de goûter aux Playoffs1. "Je suis arrivé la saison juste après l’accession aux po1. J’espère pouvoir vivre ça avec le groupe cette fois". Pour lui, la place occupée par Charleroi aujourd’hui est méritée. "Depuis le début de saison, on fait un gros championnat même si on a perdu des points bêtement. On ne peut pas toujours être parfait, on peut parfois laisser des plumes. Mais par rapport à l’ensemble de la saison, je pense qu’on mérite vraiment d’être en Playoffs1. Ce serait une grosse récompense pour tout le monde et même nos supporters d’y être", conclut-il.

 

 

D.G.