Chaque match tire son lot d’enseignements positifs ou négatifs. Qu’il ait engendré une victoire ou une défaite – aussi sévère soit-elle dans ce deuxième cas –, il est toujours très intéressant – et nécessaire – de s’y attarder afin de débattre de la tactique de jeu qui a été développée en fonction des informations qui avaient été recueillies au préalable sur les différentes possibilités stratégiques de l’adversaire.
Il convient également d’analyser en détail les principales phases de buts marqués et/ou encaissés selon le résultat final du match, le facteur de réactivité face aux déplacements du joueur adverse, le comportement dans les duels, la capacité d’exploitation des seconds ballons, l’application des schémas techniques par rapport au positionnement et, last but not least, l’animation du jeu.
Le football est une science simple mais tellement compliquée à la fois car il offre toute une multitude de dispositifs et de variantes modulables par rapport aux événements de la rencontre.
Tous les secteurs de jeu sont passés au peigne fin : du rôle du gardien de but à celui de l’attaquant en passant par les défenseurs et la ligne médiane, toutes les interventions sont soigneusement décortiquées comme, par exemples, le pressing exercé, la récupération, l’anticipation, la gestion des phases arrêtées… et la créativité.
Tout ça pour dire quoi ? Que ces Play Off, à une journée de leur clôture, n’ont pas été inutiles ou futiles et que, si l’objectif final n’est pas atteint, ils auront permis de redéfinir des cartes que les Zèbres et le Club pourront mieux rabattre ultérieurement.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes, il n’est point besoin d’en débattre à nouveau et d’alimenter des spéculations superflues.
Humilité, simplicité, réflexion, efficacité et exécution des rudiments méthodiques : cinq notions élémentaires pour une saine et optimale reconstruction sportive.
Indéniablement, nos Zèbres ont déjà, à maintes reprises, témoigné de ces facultés génératrices d’un esprit de corps et… d’un état d’esprit.
Malheureusement, s’il en manque une, le plus fûté ou le plus expérimenté des mécanismes peut très rapidement se gripper et présenter, avec, en sus, le concours inopiné de Dame Malchance, une pathologie désagréablement répétitive.
Si l’on excepte le troisième goal limbourgeois résultant d’un fait de jeu défavorable qui a déjà été l’apanage du défenseur le plus éclairé, les équations de Genk ont fonctionné à merveille : Trossard + Pozuelo + Samatta = but, Malinovskyi + Trossard = but, Nastic + Trossard + Ndongala = but.
Cherchez l’intrus : Trossard aura pesé de tout son poids sur l’orientation de la rencontre en se montrant impliqué dans trois des quatre réalisations de sa formation.
S’il faut reconnaître les qualités intrinsèques et la supériorité de l’adversaire, ne prêchons pas pour autant le négativisme le plus exacerbé dans le registre des Zèbres au cours de ce match et leur moisson durant ces Play Off.
Comme notre Zèbre d’Or, Nicolas Penneteau, l’a si judicieusement souligné, il faut que l’équipe retienne ce qu’elle a fait de bien et s’en souvienne au moment où, dimanche prochain à 18 h, elle pénétrera sur la pelouse face au Standard de Liège.
Respect + Confiance + Sacrifice + Courage = RCSC
Allez les Zèbres ! We Are Charleroi !
