E. Saglik : « J’ai faim de football »

"Cela fait du bien de reprendre avec le groupe. De plus, cela tombe bien, je reprends pendant le stage et cela change un peu, un tout autre environnement et une température plus élevée. Je suis heureux de retrouver le groupe. Je vais beaucoup travailler avec Philippe Simonin et le docteur Borlée.
J’ai repris hier, nous avons fait un décrassage au stade et aujourd’hui j’ai participé au jogging collectif.
Je me suis blessé le 26 août et, rapidement, j’ai dû subir une opération. Cela fait plus de quatre mois et nous sommes dans les temps fixés par les médecins. J’ai repris la course et, bonne chose, je ne ressens pas de douleurs. Aujourd’hui, nous avons couru trente minutes dans le sable et je n’ai ressenti aucune gêne. J’espère que cela continuera comme ça.

Malgré la longue période de réadaptation, je n’ai jamais douté. Je suis quelqu’un qui est très fort mentalement. J’essaie de positiver et d’être meilleur, de jour en jour. Pour le moment, je constate que mon état s’améliore. Pas de douleurs, la cuisse reprend du muscle, donc, les choses vont bien.
Ce sont des moments difficiles où le moral joue un rôle important, où il faut être très fort dans la tête. Si tu passes ce cap, automatiquement, tu deviens plus fort mentalement.
De plus, j’ai faim de football, de jouer et de revenir au top, le plus rapidement possible. Ce sont ces choses qui me motivent, de jour en jour, et qui me font avancer.
Depuis deux, trois semaines, j’ai retâté du ballon. De façon légère, des remises en hauteur, tout doucement. Je pense que durant ce stage, j’aurais l’occasion de faire quelques passes. Quant à reprendre avec le groupe, il faudra attendre un mois et demi.

Après le stage, je pars trois semaines à Capbreton, en revalidation. Au total, cela fera, pour moi, un mois de stage. Nous rentrons samedi et dès le lundi, je mets le cap sur les Landes. Après cela, nous verrons où j’en suis et les exercices que je pourrais faire.
Selon les dires du chirurgien, mon éloignement des terrains devrait avoir une durée de sept mois. Cela nous amène fin mars, pour le début des play-off. Et j’espère être au top, pour disputer les PO1, avec le Sporting.
Cela me fait plaisir de voir l’équipe qui continue de grandir, elle est là, elle s’accroche. Tout le monde essaye de jouer un rôle important et à faire en sorte que nous soyons présents dans les PO1. Si l’équipe continue à remporter des victoires et participe aux PO1, cela ne peut être que bénéfique pour moi. Certes, je ne joue pas, et je pense qu’il n’existe pas de joueurs qui seraient ravis de cette situation, car tout le monde veut jouer. Mais voilà, une blessure m’empêche de tenir mon rôle….

Pour l’instant, le plus important est de me concentrer sur mon genou, revenir le plus vite possible et être apte à jouer. Malgré ma convalescence, j’ai toujours gardé le contact avec le groupe. Lorsque j’étais à Monceau, le midi, j’allais manger au stade avec le groupe. Il m’arrivait aussi de faire des séances de muscu, en salle, au club. J’étais toujours avec les joueurs et, surtout, avec Clinton Mata. Nous sommes ensemble tous les jours et nous restions en contact, via messages. Le temps, ici, nous change du climat belge, la température y est beaucoup plus agréable. Le terrain, quant à lui, est en bien meilleur état que celui de Marcinelle. Il n’y a rien à redire sur les installations. Le seul bémol concerne la salle de muscu, qui est très petite. C’est là, le seul point négatif."