Il n’y avait pas que le noir, le blanc et le rouge, sur le terrain. Une autre couleur, sur un carton, est sortie de la poche de Monsieur Laforge, à treize reprises : c’est le jaune (6 pour Charleroi, 7 pour le Standard), qu’on se le dise.
Non seulement, elle se distingue, actuellement, sur des gilets revendicatifs, mais aussi, elle indique aux avertis qu’il vaut mieux ne pas faire de rififi, sous peine de voir apparaître un rouge vif, synonyme de snif, snif.
Si Djenepo fut le premier à ouvrir le compteur, Cristophe Diandy l’imita, dans le dernier quart d’heure : un joueur, dans chaque camp, au terme de la première mi-temps, c’était loin d’être une statistique exceptionnelle, s’entend.
Par contre, il allait en pleuvoir… onze autres, sur les 49 minutes que dura le second acte : 7 entre la 53’ et la 77’, cette dernière étant témoin de 3 bristols aux noms de Lestienne, Luyindama et Cristian Benavente… Que de tacles, dans tout ce brol !
Mais l’omelette prit son épaisseur définitive entre la 88’ et la 90’+4’ avec pas moins de 4 nouvelles réprimandes : Marin, Kosanovic, Mpoku et Adama Niane marchèrent sur des œufs et firent tête basse, sous l’amende.
Toutes ces sommations, à la limite de l’indigestion, nous rappelèrent que ce choc wallon fut un combat de muscles en caleçons.
Et que retenir de la leçon ? Oh, les Zèbres n’en reçurent qu’une, à la 31’ lorsque Mpoku poussa la balle au bout, avec la complicité bien involontaire et malchanceuse, Madre de Dios, de Stergos Marinos.
Et, loin de nos pensées funestes – du même nom que Louis De – de qualifier ce but de raccroc, car c’est un bien vilain mot.
Pourtant, tels des chiens avides, les Zèbres avaient les crocs et étaient loin d’être vidés, eux qui auraient tant souhaité faire le plein de friandises, avant la trêve !
On est conscient que le bilan aurait pu être encore plus satisfaisant… On n’est pas des mauvais perdants. L’important, c’est de reprendre la marche en avant, le cœur content ! Allez les Zèbres, point de bluff en 2019, afin de retrouver la castagne en Espagne, rien que pour la gagne !
