Édito d’après-match : VAR, vareuse, sortilèges…

27 janvier 2019

Il suffit de s’attarder quelque peu sur les statistiques de Waasland-Beveren pour se rendre compte – avec une évidente logique – que c’est une formation qui a causé pas mal de soucis à ses adversaires, pour n’avoir concédé qu’un seul revers (8) de plus qu’Anderlecht, La Gantoise et Courtrai… tout en ayant subi autant de défaites (9) que le Sporting de Charleroi.

Les Zèbres étaient également prévenus des capacités offensives de leurs adversaires de ce week-end, hors de leurs bases : ils avaient scoré à 13 reprises en 11 déplacement.
Bref, il y avait de quoi s’attendre à une rencontre qui n’allait, en rien, ressembler à une promenade de santé pour les Carolos, en prise avec un 3-5-2 bien alambiqué qui avait déjà permis, à leurs invités, de récolter la bagatelle de 11 points sur les 18 derniers mis en jeu.

Si, au bout des 93 minutes, la plupart des observateurs zébrés pouvaient légitimement exprimer un sentiment de frustration au regard des… 29 phases arrêtées (20 coups francs et 9 coups de coin pour, respectivement, 14 et… 0 à leurs opposants) et des 9 tirs cadrés que leurs favoris s’étaient procurés, les Beverenois, quant à eux, bénéficièrent d’un facteur chance de 100 % pour avoir concrétisé leurs deux seules opportunités, après seulement 21’ de jeu…

La réduction du score par Massimo Bruno, à peine 180 secondes plus tard, laissait place à tous les espoirs de pouvoir revenir à la hauteur des joueurs de Custovic, d’autant plus que le dossard 77 du Sporting s’accommodait très bien de ses tâches de milieu offensif, juste derrière les deux attaquants de pointe, Victor Osimhen et Jérémy Perbet.

Et si les Zèbres ne se résignèrent pas, au terme de la première période, après le but égalisateur de Victor Osimhen annulé par le VAR, du fait que Davy Roef avait eu, préalablement, la mainmise sur le ballon, l’attaquant Nigérian du Sporting exploita parfaitement, sur coup franc à la 59′, un bon ballon de Núrio, profitant, au passage, d’une négligence fatale et coupable de la défense visiteuse.

Est-ce, finalement, la vareuse de Nicolas Penneteau, empruntée par Roef, qui jeta un mauvais sort à ses propres couleurs ? Non, n’assimilons surtout pas ces circonstances à de pernicieux sortilèges.

Si, lors de la 24ème journée, Genk ne devra surtout pas croire qu’il devra simplement paraître pour s’imposer au Freethiel; de leur côté, les Zèbres redoubleront non seulement de vigilance, mais aussi de réalisme, afin de signer un 6ème succès consécutif en terre Mouscronnoise, toutes compétitions confondues.

VAR, vareuse, sortilèges… Sortons de ce vertigineux manège et soyons plus fins stratèges ! Le train des PO 1 est en marche… Justement, n’en ratons pas la marche et, crénom de nom, accrochons le bon wagon !

Allez les Zèbres ! We Are Charleroi !