Edito : « L’appétit vient en mangeant ! »

22 février 2018

C’est désormais acté – mais personne n’en doutait plus vraiment – le Sporting de Charleroi prendra part aux playoffs 1 pour le second exercice d’affilée, pour la 3e fois en quatre saisons. Une récompense somme toute logique pour un matricule 22 qui, depuis 27 journées de phase classique de championnat, n’a jamais quitté les deux premières marches du classement général.

Cette saison a beau être exceptionnelle, tout le monde sait, aussi, que cette grosse première partie de saison qu’est la phase classique du championnat ne vaut rien sans une seconde partie – les playoffs 1, en l’occurrence – réussie à son tour. Surtout qu’au bout, c’est un ticket européen qui peut être obtenu. Et un tel gain est désormais l’objectif logique et affirmé d’un Sporting de Charleroi qui doit déjà entamer la conquête de cet accessit lors des dernières journées de championnat traditionnel… ou aurait déjà pu y réfléchir s’il s’était montré un rien plus efficace lors de ces dernières sorties.

Car on le sait, les six formations qualifiées pour les playoffs 1 ne repartiront pas de 0, mais verront leurs points acquis lors des 30 journées de phase classique divisés par deux. Felice Mazzu se réjouissait, voici quelques mois, des victoires enchaînées par son Sporting en relativisant d’un laconique « Les points pris ne seront plus à prendre ». C’est toujours aussi vrai aujourd’hui : les (demi-)points pris ne seront plus à prendre pour goûter à nouveau à l’Europe, après le Beitar et Luhansk à l’été 2015 dans le cadre des tours préliminaires de l’Europa League.

Ce samedi, 18h, chez un Malines qui lutte, lui, pour son maintien dans une Elite qu’il n’a plus quittée depuis un peu plus d’une décennie, les playoffs 1 auront déjà un peu commencé pour les Zèbres. Mais gare aux gars de Dennis Van Wijk – « M. Sauvetage », voire « M. Objectif à court terme », lui qui avait finalisé le titre de champion de D2 du Sporting de Charleroi après l’excellent travail initial de Tibor Balog – car eux ne veulent pas perdre ce goût de la D1, après avoir retrouvé celui de la victoire voici deux semaines dans « le match de la peur » face à Eupen et qui sont allés chatouiller Anderlecht d’abord, Gand ensuite, en déplacement.

Tous derrière les Zèbres !