Edito : Libérés, délivrés !

12 mars 2017

 

 

Qu’il fut long ce match ! Il restait 5 minutes avant la fin du temps réglementaire et on ne parvenait plus à écrire… Le stylo semblait se figer sur notre carnet de notes. Combien de temps Monsieur Boucaut allait-il rajouter ? Les pronostics allaient bon train et on penchait plutôt pour 3 nouvelles interminables minutes… Compter jusque 180, non mais, vous imaginez ?

Finalement, ce fut réduit d’un tiers non négligeable et on n’avait plus d’yeux que pour le ballon ! En vérité, comme chacun des 1.093 aficionados qui mirent, encore une fois, une ambiance 5 étoiles, tout ce que nous attendions, c’était le coup de sifflet salvateur de l’arbitre.

Et enfin, il vint ce signal tant attendu, un son qui, soudainement, avait pris une toute autre saveur audible. Un cri de joie s’échappa instinctivement du plus profond de nous-mêmes afin de communier avec nos joueurs dans une liesse formidable, digne d’une finale… de Croky Cup !

À l’image de toute une saison, cette qualification pour les PO 1, nos joueurs sont allés la chercher jusque dans les ultimes instants d’une rencontre, certes, débridée mais qu’ils ont intelligemment gérée, sans se déconcentrer outre mesure après les exclusions de Damien Marcq… et de Felice Mazzù.

Notre entraîneur avait choisi de maintenir son 3-5-2 avec, devant Nicolas Penneteau, Steeven Willems dont on saluait le très sympathique retour aux côtés de Dorian Dessoleil et Javier Martos, Francis N’Ganga et Clinton Mata étant alloués à l’arpentage de leur flanc respectif. Christophe Diandy et Damien Marcq étaient, comme de coutume, aux affaires courantes dans leur travail de récupération avec, pour Damien, la faculté de reculer d’un cran afin d’encore mieux fluidifier le jeu défensif.

Clément Tainmont, lui, était assigné, sur papier, à un rôle plus axial, dans le dos de David Pollet et d’Hamdi Harbaoui mais en réalité, ses déplacements, entre un poste de relais milieu/attaque et celui de pourvoyeur de centres, devaient brouiller les cartes de Kristinsson et viser à écarteler son arrière-garde.

Dans les rangs de Lokeren, on recensait quatre changements par rapport à la composition face à Ostende : Monsecour, Patosi, Miric et Martin suppléaient, dans l’ordre, Maric, Straetman, De Sutter et Terki.

Si la première période se résumait en une réelle possibilité locale avec une reprise de la tête de Galitsios juste au-dessus de la transversale, suite à un troisième coup de coin lokerenois, Damien Marcq et Francis N’Ganga, en revanche, ne trouvèrent personne à la réception de leurs centres impeccables.

Entre la 50’ et l’heure de jeu, l’animation zébrée s’intensifia avec une grosse opportunité à la 54’ issue d’une très lumineuse passe d’Hamdi à David, lequel centra pour Clément qui arriva un rien trop tard, bien gêné, toutefois, par Galitsios et à la 57’, avec Clinton Mata dont la frappe foudroyante méritait de finir dans le plafond du but de Copa. 

Les montées au jeu d’Amara Baby et de Jordan Remacle firent beaucoup de bien et apportèrent au Sporting une clairvoyance adoubée d’assurance en possession de balle. Quant aux remplacements opérés par Kristinsson, ils ne parvinrent pas à déstabiliser des Carolos dont la solidarité fut à nouveau exemplaire et révélatrice de leur excellent état d’esprit.

Maintenant que les PO 1 sont définitivement acquis, les Zèbres pourront jouer plus libérés, délivrés de tout stress !

Quand le Sporting s’élance… We Are Charleroi !