Zéro noté, point barre.
Avant tout, le football doit rester une fête, une communion et non une mascarade de mauvais goût orchestrée par quelques énergumènes irréfléchis, inconscients ou frustrés qui n’ont tout simplement pas leur place dans un stade.
Ceci dit, nous nous attacherons à ne parler qu’exclusivement de faits de jeu. Dans un dispositif tactique sans réelle surprise avec la présence de Scholz dans l’axe défensif du Standard, finalement bien remis de ses pépins physiques; le retour d’Enoh à la place de Cissé et la reconduction de Mbenza à son poste de médian latéral droit, Felice Mazzù répondait en replaçant Steeven Willems aux côtés de Javier Martos et en réitérant sa confiance en Djamel Bakar dans l’ombre de David Pollet.
Si les Carolos débutèrent la partie avec un Damien Marcq dans une position encore un peu plus en retrait que de coutume, avec Christophe Diandy en sentinelle, et Amara Baby qui revenait, selon les reconversions, dans le centre de la ligne médiane; les Liégeois affichaient clairement leur statut avec un 4-3-3 ou un 3-5-2, ce dernier dispositif devant apporter plus de rigidité dans l’entrejeu lorsque leurs adversaires remontaient le terrain en possession du cuir.
Les locaux s’appropriant distinctement la maîtrise des préliminaires, Orlanda Sa se voyait contraint à reculer dans le jeu afin de provoquer et s’efforcer de récupérer le ballon. Un joli mouvement structuré à l’initiative de Damien Marcq, et, idéalement convoité par Mamadou Fall, aboutit à Djamel Bakar qui conclut de près pour faire 1-0 à la 12ème.
Dix minutes plus tard, tout était à refaire pour des Zèbres, pris de vitesse, qui voyaient Sa profiter de leur première approximation défensive coupable. Pire, Belfodil aurait été à un fifrelin de mettre le Standard au commandement à la 24ème si la transversale du but de Nicolas Penneteau n’avait pas renvoyé sa formidable reprise !
Progressivement mais limpidement, les Standardmen s’adjugeaient la direction des opérations avec pas moins de cinq actions dangereuses dans le dernier quart d’heure, entrecoupées par une faute de bras litigieuse de Laifis dans son rectangle peu après la 30ème.
Gaëtan Hendrickx monta en lieu et place de Damien Marcq dès le début de la seconde période et, à peine avait-il trouvé… ses marques, que Belfodil trompa Nicolas Penneteau au prix d’un coup franc superbement ajusté.
On passera outre des circonstances du 1-3 par Sa dont on louera, au passage, les indéniables qualités de finisseur, car de fâcheux et malencontreux incidents gâchèrent le dernier tiers d’une partie qui n’était ni gagnée, ni perdue d’avance.
Pour conclure, ce n’est pas 1-3, le résultat qui sanctionne cette triste confrontation, mais bien trois zéros : zéro pour le Standard, zéro pour Charleroi et zéro pour le football.
Point barre.