" Cela fait trois ans que je suis chauffeur du car du Sporting. Le programme de mes déplacements est déterminé une semaine à l’avance.
Principalement, je conduis le noyau pro aux entraînements et lors des déplacements pour les matches. À côté de cela, je suis également le chauffeur du noyau espoirs, que j’emmène lors de leurs rencontres à Fosses et à l’extérieur. Je travaille aussi avec les plus jeunes, je suis leur chauffeur pour les matches en déplacement ou pour certains tournois, lorsque le planning le permet. Durant ces vacances du noyau pro, je vais alterner les périodes de congés et les déplacements avec les équipes de jeunes, pour diverses joutes amicales.
J’en suis arrivé à devenir chauffeur assez simplement. Je me trouvais sans emploi et j’ai répondu à une annonce où le Sporting recherchait un chauffeur. L’annonce était assez récente et j’en ai profité pour envoyer un mail. Un peu plus tard, j’ai reçu une réponse de Mehdi Bayat. Nous nous sommes rencontrés et j’ai signé mon contrat, un CDI.
Forcement, on ne peut être chauffeur du Sporting sans en être supporter. De plus, aimer le sport est un plus dans cette situation. Le travail est agréable et mes rapports avec le staff, les joueurs et les supporters sont très bons.
Ce travail n’est cependant pas de tout repos. Il faut jongler avec les horaires et un incident mécanique, une crevaison ou être retardé par des bouchons peut survenir à n’importe quel moment. C’est à moi de travailler mes horaires et faire en fonction de toujours arriver en temps et en heures.
Pour parler du car, je regrette un peu sa grandeur. Au niveau des soutes, l’espace disponible n’est pas toujours suffisant. Un car plus spacieux serait plus intéressant, ne serait-ce qu’au niveau espace, pour les joueurs. Pour de longs déplacements, ce n’est pas vraiment idéal. Peut-être un jour, nous disposerons d’un autre car, un peu plus grand que celui-ci."