F. Mazzù : « Nous avons mûri, depuis la saison régulière »

29 avril 2015

" Kenneth Houdret a ressenti une douleur à la hanche, après le match des espoirs, il devra faire l’impasse sur le déplacement à Bruges. Je veux des joueurs en totale forme physique et ceux-là seront repris pour notre rencontre, face au Club. 

En ce qui concerne Neeskens Kebano, il s’est entraîné normalement. Une décision sera prise ce mercredi. S’il n’est pas à 100%, nous ne prendrons pas de risque. Les play-off ne sont pas terminés et nous jouons encore, ce dimanche. Sa blessure à la cheville est due au traitement qu’il reçoit à chaque rencontre. Keba gère cela très bien et n’est pas le genre de personne à s’énerver ou réclamer un carton, malgré les coups pris et son traitement "spécial". Ce type d’événement, nouveau pour nous, fait partie de notre écolage PO1. C’est de cette façon que l’on progresse et que l’on franchit des paliers.

Si l’on analyse le but que nous avons inscrit face au Standard, 60% du mérite revient à Kebano. Grâce à sa position au premier poteau, il entraîne des hommes à le suivre et permet à Taimont d’être isolé en deuxième zone. Le but face à La Gantoise est en partie similaire à celui-là. 

Je trouve que le groupe travaille bien. En tenant compte de ce que l’on a produit et de la victoire de ce week-end, les joueurs auraient pu ressentir un excès de fatigue. Si changements il y a, ils seront peu nombreux. Moralement et physiquement les joueurs sont en forme.  
Il est trop tôt pour parler de classement. Il reste encore six rencontres et nous verrons comment cela se passera. Nous voulions montrer que le Sporting n’était pas là pour faire de la figuration, c’est chose faite. Notre place actuelle n’est pas importante, même si l’Europe reste un objectif. Nous rêvons depuis janvier, tout d’abord des PO1 et à présent de l’Europe. Je suis convaincu que nous avons pris plus de points durant ces PO1, que nous n’en aurions pris en PO2. Cela est probablement dû à l’engouement de faire partie du top 6.

 

 

Nous avons mûri, depuis la saison régulière. Défensivement, nous ne commettons plus les mêmes erreurs. Bien entendu, la situation était totalement différente. Nous luttions pour le top 6 et cela engendrait une certaine pression. Aujourd’hui, nous sommes dans une spirale et une mentalité positive. Certes, nous restons l’invité surprise des PO1. Mais aujourd’hui, lorsque nous jouons à domicile, les gars savent qu’ils peuvent battre n’importe qui.

Bruges est un sacré client et est le candidat N°1 au titre. Je ne vais pas m’étendre sur le noyau brugeois et ses qualités. Une grande période de la théorie fut axée sur les phases arrêtées de Bruges. Un net pourcentage de leurs buts inscrits viennent de là et nous pouvions passer à côté.
De notre côté, je suis satisfait de la façon dont nous travaillons sur les phases arrêtées défensives . En revanche, je le suis moins sur la façon dont nous gérons nos les phases arrêtées offensives. Cependant, comparé à notre début de saison, il y a une nette amélioration. Les joueurs doivent en être conscients : malgré nos progrès, Bruges est très fort sur ces phases arrêtées et nous devons être sur nos gardes. 
Le Club, tout comme nous, débute mal ses rencontres. Mais un match n’est pas l’autre et tout peut changer sur une rencontre.

En ce début de semaine, nous avons essentiellement travaillé l’animation du jeu et les aspects défensifs et offensifs. Nous ne nous sommes pas attardés sur les phases arrêtées. Car, d’un terrain à l’autre les dimensions changent et cela fausse votre jugement des distances."