F. Mazzu :  » Tous les déplacements sont difficiles. « 

4 février 2017

 

 

Damien a un peu mal au mollet, il a passé une écho, mais il n’a rien. Clément, ce sont des suites du coup qu’il avait reçu, il y a quinze jours, à l’entraînement, qui disparaît, qui se réveille. Au réveil, ce matin, il avait de nouveau mal des suites de l’entraînement de ce jeudi. Nous verrons, la situation ce samedi, mais c’est problématique. David s’entraîne à 100 % depuis jeudi, sans aucun problème.

Tous les déplacements sont difficiles. Au risque de me répéter ; il nous reste six matches avant la fin de la phase classique. Ces six matches seront difficiles. Il n’y a pas d’adversaire plus simple qu’un autre. Maintenant, on sait bien qu’à Bruges, rien n’est facile. Ils jouent pour le titre, ils sont classés pour jouer le titre. Nous connaissons les tenants et aboutissants d’un match comme celui-là. À nous d’essayer de garder les valeurs que nous avons eues depuis deux matches : une très bonne organisation, beaucoup de volonté, un très grand état d’esprit. L’important sera de faire un gros match. Quelle que soit l’issue de la rencontre, c’est de garder cette spirale et cette continuité que nous avons montrées face à Ostende et Zulte.

Tactiquement, je vais tenir compte de deux paramètres : un groupe donne satisfaction pour le moment et puis évidemment, je vais tenir compte des grosses qualités de Bruges, tout en sachant qu’ils ont de nouveaux joueurs, notamment la nouvelle recrue roumaine, qui n’est pas mal du tout.

Nous allons tenir compte des deux dispositifs possibles de Bruges. L’important est de se baser sur notre dispositif, en tout cas sur le dispositif qui sera mis en place dimanche et que l’on ait des automatismes et des valeurs dans notre jeu, tout en tenant compte des qualités brugeoises, qu’importe leur dispositif. On sait que Cools est suspendu, est-ce que De Bock va jouer ou pas, est-ce que les nouveaux vont jouer ? Le système qui sera mis en place par Bruges dépendra des décisions que Michel prendra par rapport à tout cela.

S’il aligne De Bock, il y aura une défense à quatre. Si pas, il peut jouer avec une défense à trois.

Sans doute que les joueurs sont dans un état d’esprit de confiance. Maintenant, le message le plus important à faire passer, c’est que personne ne doit planer, certainement pas pour aller à Bruges, et pour terminer la saison, on doit rester très calme et serein. Le contraire serait un phénomène qui pourrait jouer contre nous. Nous devons continuer à être le Charleroi que nous avons toujours été. L’état d’esprit et la rigueur et la volonté de réussir quelque chose doivent toujours être présents. Chaque match doit être joué pour le gagner, on doit prester pour aller chercher quelque chose à l’adversaire, en ayant du respect, mais pas trop. Ce sont les points importants pour moi.

Dire que tout est arrivé pour Charleroi, que nous sommes quasi en Poff1, c’est cela qu’il faut éviter. Ce n’est pas que mon groupe a été trop à l’aise ces derniers temps. Les garçons savent que chaque week-end et lors de chaque rencontre, il faut savoir se vider à 100 % pour aller chercher quelque chose… Quel que soit l’adversaire. Un phénomène plane sur le groupe : il y a trois semaines, on nous disait "morts", cela a permis de réveiller tout le monde. Aujourd’hui, le fait que l’on dise que Charleroi est relancé et est "quasi dedans", ne me plaît pas. Je n’ai pas l’envie que cette idée endorme le groupe. Nous devons donc rester le Charleroi que nous avons toujours étés ; éveillé, attentif, simple avec beaucoup d’humilité. C’est cela qui nous a permis de nous réveiller après le match de Gand.

La seule différence que je ressens dans le groupe, c’est qu’il y a une grosse concurrence qui a été relancée par le phénomène et par la situation qui s’est produite à "Ostende". Beaucoup de choses ont été changées, je sens, effectivement, une plus grosse concurrence dans le groupe et certainement une incertitude de ne pas être aligné et de jour. Je pense que cela est important et un phénomène un peu nouveau qu’il y a à Charleroi depuis quelques semaines. On verra, si à long terme, ce sera positif ou négatif pour le groupe ? Ce sera, en tout cas, le seul phénomène important. Pour le reste, je pense que le groupe est toujours de bonne humeur à l’entraînement. Le groupe s’applique bien. À ce niveau, je ne ressens pas beaucoup de différence.

Pour moi, nous sommes à six matches de la fin. Je préfère être dans la position où nous nous trouvons aujourd’hui que d’être à la six ou septième position avant de nous déplacer à Bruges. Nous ne serons peut-être plus dans le top six ce week-end, nous verrons, mais il nous restera cinq matches derrière.

Je pense que le plus important, à l’heure actuelle, c’est d’avoir cet objectif d’être dans le top six. Ce qui se passe devant nous, je crois que les trois équipes actuelles du top (Anderlecht, Bruges et Zulte) sont certaines d’arriver au bout. Ce n’est pas le plus préoccupant. Si nous arrivons à enchaîner de bons résultats, on peut y arriver. Mais il ne faut pas se voir plus beau que nous le sommes pour le moment.. Nous avons eu une période plus difficile en décembre, nous sommes, maintenant, revenus dans le parcours, il ne faut pas changer de discours, car on risque de tout perdre. Nous devons rester nous-mêmes.

J’ai dit, effectivement qu’avec un sept sur douze, je serais au paradis, je pense que nous avons accompli une grosse partie du parcours pour avoir une bonne moyenne. Maintenant, si nous accrochons un point, demain, ce sera une très bonne chose. Je serai au paradis par rapport aux quatre matches qui nous attendaient, que cela soit bien clair.