" L’avoir emporté (5-1), lors du match aller est une très bonne chose pour le moral. Là-bas, les conditions seront difficiles. Il y aura plus de 30.000 spectateurs, tous acquis à la cause du Beitar. Dans cette situation, il faut espérer que l’arbitrage soit à la hauteur de l’événement et que ses jugements soient équitables. De plus, face à leur public, les joueurs du Beitar auront à coeur de se racheter. À nous d’être vigilants et de jouer intelligemment, afin de faire un résultat.5-1, c’est juste le résultat du premier match. À présent, il faut faire en sorte de ne pas gaspiller cet avantage. Les premières minutes seront très importantes. À nous d’être présents dès l’entame de la rencontre, de bien les contenir et de les contrer.
Grâce à mes coéquipiers, j’ai pu livrer un très bon match aller et je les en remercie.Après avoir été éloigné des terrains, suite à une blessure, je reviens à un bon niveau. C’est cela le foot: passer de l’ombre à la lumière. Nul ne sait de quoi sera fait son avenir. Je savais qu’il serait difficile de revenir au niveau qui était le mien. Mais j’avais à coeur de reprendre et de me donner à fond pour retrouver ma place. Même lors de la saison dernière, lorsque les choses allaient moins bien pour moi, je n’ai pas envisagé un transfert. J’étais investi à 200% dans le projet du Sporting. Avec ce que j’ai vécu, je me suis renforcé mentalement et, très souvent, la tête fait tout. Lorsque l’on sait d’où l’on vient et ce par quoi on est passé, on ne se laisse plus déborder par les petites choses.
Cela fait quatre ans que je suis au Sporting. Lorsque je suis arrivé, le club venait d’être promu et aujourd’hui, nous disputons l’Europa League. Il y a également trois ans que je côtoie notre coach. Nous nous connaissons bien et il n’y a pas de secrets entre nous. Nous nous parlons et nous nous disons les choses clairement. Il est vrai qu’en tant qu’ex-capitaine, j’ai une relation particulière avec lui."