Il ne faut pas se creuser la tête bien longtemps pour expliquer pourquoi les Zèbres ont dû baisser pavillon face aux leaders.
Lors de la conférence de presse d’après-match, notre Coach a parfaitement et clairement résumé les circonstances qui ont justifié le verdict d’une rencontre au terme de laquelle le Sporting a encaissé ses 17ème, 18ème et 19ème goals en cinq confrontations contre les « Blauw en Zwart », toutes compétitions confondues (Championnat et Coupe de Belgique).
Au-delà de cette statistique, il faut également considérer, une nouvelle fois, l’apport du banc Brugeois qui a largement contribué à redresser une situation qui, jusqu’à l’heure de jeu, était toujours profitable aux Carolos.
En fait, c’est le « V » qui leur a été néfaste : V comme Vormer, Vanaken et Vossen, trois extraterrestres qui, en l’espace de neuf petites minutes, ont anéanti les espoirs des résistants zébrés.
Trois « aliens » qui répondirent farouchement à « l’écho » de leur entraîneur afin d’endiguer l’ascension de Charleroi.
Il ne restait plus aux Zèbres qu’à implorer Sainte Solange afin que le résultat de Genk – La Gantoise leur laisse entrevoir des desseins réels d’Europa League. Leurs désirs furent exaucés et l’objectif d’une 4ème place finale est encore et toujours d’actualité.
Ce 8ème chapitre terminé, préfaçons maintenant le 9ème qui conduira le Sporting de Charleroi en terres limbourgeoises. Le seul mot d’ordre est la victoire afin de rester maître de son sort, histoire de ne se pas se préoccuper de celui de La Gantoise qui recevra Anderlecht.
Les joueurs de Philippe Clement présentent un bilan très appréciable à domicile de 8 unités sur 12 : le Standard de Liège et Anderlecht ont mordu la poussière tandis que le FC Bruges et La Gantoise n’ont pu faire mieux qu’un match nul.
C’est donc peu de dire que la tâche des Zèbres ne s’apparentera certainement pas à une promenade de santé et qu’ils ne devront pas s’appuyer sur l’absence d’Ibrahima Seck – pour abus de cartons jaunes, il en a récolté un troisième fatidique contre La Gantoise après ceux de Bruges et du Standard – afin d’en soustraire un quelconque avantage.
En 8 rencontres, c’est la 6ème fois que l’ex-coach de Waasland Beveren a eu recours au 4-2-3-1 avec Karelis devant un trio composé de Trossard, Pozuelo et Ndongala, les ailiers gauche et droit étant à l’origine de 5 des 7 buts inscrits jusqu’ici par les Champions 1999, 2002 et 2011.
Mais les Zèbres devront également se méfier des courses et appels de Ruslan Malinovskyi, un joueur de très grande qualité, une « vieille » connaissance qui s’érigea en bourreau, pour avoir croisé leur chemin au 3ème tour en Europa League 2015-2016 alors qu’il portait la vareuse du Zorya Luhansk. L’Ukrainien s’était illustré brillamment au Mambourg en inscrivant les deux buts de sa formation lors du match aller (0-2) et il marqua le 3-0 une semaine plus tard pour clore les retrouvailles du Sporting de Charleroi avec une compétition européenne.
Sur les 82 matches au cours desquels il est apparu sous les couleurs de Genk, il a été impliqué dans pas moins de… 29 buts pour sa formation (15 réalisations pour 14 assists). Autrement dit, sur les 6.169 minutes de jeu qu’il a disputées jusqu’ici, il s’est déjà retrouvé toutes les 212 minutes à la base ou à la concrétisation d’une phase victorieuse.
Bien évidemment, il ne sera pas le seul à focaliser toutes les attentions, mais laissons ce travail à Felice Mazzù et à son staff qui sauront transmettre aux joueurs la force, le courage et la psychologie nécessaires afin qu’ils abordent cette avant-dernière rencontre dans les meilleures conditions !
Allez les Zèbres ! We Are Charleroi !
