Au Stade des Éperons d’Or, les Zèbres sont conscients qu’ils ont mal commencé la partie, en encaissant un but à l’image de celui qu’ils avaient pris lors de la sortie de Victor Osimhen à Ostende… "On ne pouvait pas plus mal commencer." nous confie Gaëtan Hendrickx. "C’était une faute de distraction, de concentration. Il y a un changement, on regarde tous ce qui se passe sur le côté. Et puis, il y a cet appel dans le dos, Ezekiel plonge et marque. Il n’était sur le terrain que depuis 30 secondes et ça devient tout de suite plus compliqué."
Les Carolos ont peiné durant la première demi-heure du match et, alors que le retrait d’Avenatti pouvait s’avérer être une – fameuse – épine hors de leurs crampons, c’est tout le contraire qui se produisit. Rémi Riou : "La sortie d’Avenatti a amené de la confusion dans nos rangs, on ne savait pas s’il allait quitter le terrain ou rester. On s’est laissé distraire et ça nous a été fatal. Ça nous a permis aussi de nous réveiller, on a fait 25 premières minutes très timorées."
Si les Zèbres ont réussi à renverser la vapeur, ils le doivent non seulement au fruit d’une belle solidarité mais aussi à une grosse envie, celle d’aller jusqu’au bout afin de s’offrir un dernier match pour la conquête du dernier ticket européen. "Nous n’avons pas effectué notre meilleure première mi-temps, ni notre meilleure deuxième, d’ailleurs." dit encore Gaëtan Hendrickx. "Mais nous avons affiché une belle mentalité et c’est ce qu’il faut essentiellement retenir."
N’ayant pu concrétiser leurs nombreuses opportunités en fin de partie, les joueurs de Felice Mazzù ont pu finalement conserver leur avantage. Gaëtan Hendrickx : "On s’est fait peur car nous avons eu énormément d’occasions en fin de match. On aurait pu le tuer largement mais quand on gagne, on se fout du résultat, le plus important, c’était de décrocher cette nouvelle finale contre l’Antwerp, dimanche."
Par ailleurs, il convient de souligner la très bonne attitude des nombreux supporters zébrés qui ont généré une ambiance de feu extraordinaire, dans la tribune qui leur était réservée, et de l’indéfectible et formidable soutien dont ils ont fait preuve, jusqu’à la fin de la rencontre. Leurs encouragements, de la première à la dernière minute, ont contribué également à la quête de cette belle victoire. Gaëtan Hendrickx : "C’est toujours plaisant quand on voit la tribune réservée aux supporters visiteurs remplie, ils n’ont pas arrêté de chanter ! J’espère qu’il en sera de même ce dimanche, au Bosuil, pour nous permettre d’aller jusqu’au bout."
Rémi Riou n’a pas non plus omis de signaler l’importance et l’impact que procure la présence massive des aficionados carolos : "Les supporters ont très bien répondu à l’appel qui leur avait été lancé. Ça nous a fait beaucoup de bien, surtout sur la première mi-temps où ils nous ont littéralement poussé pour revenir dans le match. J’avais l’impression qu’ils défendaient avec nous. On aura grandement besoin d’eux, à l’Antwerp. C’est toujours très important de les sentir à côté de nous pour nous pousser."
Le mot de la conclusion, on le laissera à Victor Osimhen, auteur de deux buts fantastiques qui octroient à ses couleurs le droit de disputer un match qui risque de rentrer dans l’Histoire du Club : "J’avais de bonnes sensations malgré que nous avons été beaucoup gênés par notre adversaire qui nous a pressés haut, dans les vingt premières minutes. Après leur but, nous avons dû peu à peu retrouver notre organisation afin de leur laisser de moins en moins d’espaces. Le plus important pour moi, c’est d’aller en Europa League avec Charleroi. J’aviserai par après, de mon futur."
En tout cas, en ce qui concerne l’avenir proche du RCSC, il s’inscrit dans cette ultime confrontation face aux troupes de Lazlo Bölöni. Il reste une dernière marche à franchir avant de conquérir cette récompense suprême que tout le peuple carolo attend maintenant depuis 4 ans !
Tous à l’Antwerp… Tous derrière les Zèbres !