Le jeudi, les deux joueurs du Sporting se sont rendus à l’espace Charleroi Sport Santé de Monceau-sur-Sambre pour se mesurer à l’épreuve habituelle des nouveaux arrivés : le test à l’effort.
Afin d’évaluer la qualité physique du joueur, Frédéric Renotte, préparateur physique du club, prône un exercice sur vélo qu’il réalise lui-même. « Cela peut paraître bizarre mais c’est la seule façon de tester la puissance du joueur. Nous préférons travailler sur la puissance plutôt que sur la vitesse, mesurée lors de la course sur tapis. La vitesse c’est une capacité que l’on possède naturellement alors que ce n’est pas le cas pour la puissance », explique-t-il. Ce protocole a été élaboré il y a une dizaine d’années au laboratoire de la Haute Ecole Condorcet.
Le test dure au total 20 minutes et se déroule en trois paliers, avec des phases de récupération. « Nous nous focalisons plus sur cette phase que sur la période d’effort parce que c’est un point important durant un match », ajoute Frédéric Renotte.
Le Sporting de Charleroi est le seul club de Belgique à tester ses joueurs de cette manière car c’est avant tout un travail mental. Pour Frédéric Renotte, « quand on travaille la puissance, on fournit un effort maximal. Cela force les joueurs à aller au bout des choses. C’est un état d’esprit que l’on inculque dès ce premier test ».
A l’issue de cet effort physique, le préparateur est capable de dire si le joueur est apte à évoluer en division 1.
Dans le cas de Jérémy Perbet et Amara Baby, les tests ont été concluants. Il reste à voir ce que cela donnera sur le terrain lors de la rencontre face à K. Saint-Trond VV du 13 septembre prochain, si les joueurs sont toutefois titularisés.