K. Coulibaly :  » Lorsque je suis sur le banc, je prie pour la victoire »

" Comme je l’ai déjà dit, je suis là pour apprendre et pour travailler. Un jour, le travail est récompensé. Avec mon statut, mi titulaire – mi réserviste, je pense avoir un bon ratio de buts inscrits. Je ne me fixe pas de quota de buts à marquer, car je travaille pour l’équipe avant tout. Nous vivons une superbe saison et nous avons la chance d’évoluer dans les PO1 sans pression. Nous jouons tous les matches à fond et l’on verra ce qu’il arrivera.

J’ai pris un coup dans les côtes, face au Standard, et lors du match à Bruges la douleur ,toujours présente, m’a empêché de tenir nonante minutes. À présent je suis mieux et l’on verra si je suis titulaire face à Anderlecht. Même si je suis satisfait de mes dernières prestations, c’est toujours le coach qui a le dernier mot. J’ai toujours joué de la même façon, que ce soit à Charleroi, au PSG ou ailleurs. Je sais que ma taille est un atout et que je dois l’exploiter.

J’ai reçu ma quatrième carte jaune à Bruges. Je suis sous la menace d’une suspension et je devrais veiller à éviter d’être averti. Nous savons qu’Anderlecht va se déplacer avec l’intention de prendre les trois points. De plus, ils ne peuvent plus se permettre de faux pas, s’ils ambitionnent encore de remporter le titre. Toutes les rencontres des PO1 sont spéciales. Chaque semaine, nous rencontrons l’une des cinq meilleures formations du pays.

Je connais Chancel M’Bemba de nom et je sais qu’il a une très bonne réputation. On verra ce qui se passera si nous sommes amenés à jouer l’un contre l’autre, ce dimanche. Je ne pense pas être particulièrement connu par les défenseurs adverses et cela peut être un avantage, pour moi. Même si durant ces play-off, tous les matches sont suivis et les autres équipes connaissent vos points forts et vos points faibles. Dès lors, il est normal que vos adversaires mettent en place des dispositifs pour vous contrer.

Dans ma tête, je ne suis pas l’attaquant N°1. Je pense qu’il n’y a pas de hiérarchie. Nous sommes tous égaux. Le coach est le seul à faire ses choix et nous l’acceptons. Mon entente avec Cédric Fauré est très bonne. Lorsque je suis sur le banc, je prie pour que nous remportions la victoire et que Cédric inscrive un but. Inversement, si je suis titulaire, Cédric est le premier à me donner des conseils."