K. Rezaei : « Charleroi, c’est un peu ma famille »

30 août 2019

"C’est un grand plaisir pour moi d’être, à nouveau, à Charleroi. Je me sens très bien et je suis prêt à disputer des matches. Comme je le disais, je suis très heureux d’être de retour.

Nous avons discuté, le coach et moi, et il sait que je n’ai qu’une envie, c’est de jouer. De son côté, il m’a expliqué ses attentes, ses buts à atteindre et ses ambitions.

Peu de choses ont changé, depuis mon départ. Je revois les mêmes visages et cela ne peut que me faciliter les choses. Je vais pouvoir m’adapter rapidement et apporter au club ce que j’ai pu lui apporter par le passé.

J’ai reçu d’autres offres, mais je voulais revenir à Charleroi. C’est ici que tout a commencé et je connais le club, les joueurs, les ambitions. C’était important, pour moi, de revenir ici. Partir dans un autre club aurait été moins facile, surtout après avoir manqué une partie de la préparation. En revenant ici, je ne plonge pas dans l’inconnu. Comme déjà dit, je connais tout, ici. Je m’y sens bien. C’est un peu ma famille.

J’aimerais retrouver les sensations que j’avais il y a deux ans. Aider, à nouveau, mon équipe à atteindre ses buts. Redevenir fort et, pourquoi pas, être champion ou gagner la coupe.

Dans toutes les équipes, il y a de la concurrence. Si vous n’êtes pas en bonne forme, un autre joueur prendra votre place. Aujourd’hui, je suis là, en bonne condition et j’espère aider mon club et réaliser une bonne saison et je vais tout donner pour cela. Je suis professionnel et en tant que tel, je ne peux me permettre de ne pas me donner au maximum.

Si l’on compare avec le Kaveh d’il y a deux ans, je suis encore plus affamé. Je veux, à nouveau, être au top. Il y a deux ans, personne ne me connaissait. J’étais un jeune joueur à qui l’on donnait sa chance. Nul ne savait si je réussirais ou pas. De mon côté, je savais que je n’avais rien à perdre et que si je voulais réussir, je devais me donner à fond.

Lorsque vous quittez un club, vous laissez toujours quelque chose derrière vous. Cependant, je préfère regarder de l’avant et penser à mon futur. Je laisse le passé derrière moi. Aujourd’hui, je suis au Sporting, c’est mon club et je ferai tout ce que peux, pour lui."