" Il faut effacer le premier match. Les joueurs sont déçus par leurs prestations et nous nous sommes tous remis en question. Face à Westerlo, il faudra montrer un nouveau visage.
Avec recul, face au Standard, nous avons manqué d’agressivité. Si nous avions été plus agressifs, le match aurait été différent.
Quoi que l’on dise, il n’y a pas de match facile et les choses ne sont jamais apportées sur un plateau d’argent. On sait ce qui nous a manqué, la semaine dernière. À présent, c’est à nous à veiller à ne pas commettre les mêmes erreurs.
Au Standard, après deux minutes de jeu, la pelouse était un champ de ruines et nous avons eu des difficultés à trouver la profondeur. Mais le résultat est là et il ne sert à rien de vouloir trouver des excuses.
Je ne connais pas l’équipe qui commencera face à Westerlo, ni si j’en serai. C’est le coach qui choisit et quoi qu’il arrive, je respecte ses choix. Le plus important est d’effacer le tableau et repartir sur de bonnes bases.
Je ne suis pas le seul attaquant de l’équipe, il y a de la concurrence. Généralement, je suis mis en valeur lorsque je joue avec un deuxième attaquant. Peu importe son style de jeu, je m’adapte à lui.
Comme tout attaquant, je suis payé pour marquer. Donc, si je ne marque pas, c’est qu’il y a un problème. Je suis ici pour marquer, faire marquer et prendre du plaisir.
Westerlo possède de grands défenseurs et c’est à nous de les mettre en difficulté.
Si nous ne parvenons pas à imposer notre jeu et à les étouffer, il n’y aura pas grand-chose à attendre de ce match.
Mon adaptation se passe bien. J’ai eu un peu peur au début. J’arrivais dans un nouveau championnat, un nouveau pays et une nouvelle culture. Mais tout s’est très bien passé, je ne suis pas dépaysé et rien ne change vraiment par rapport à la France.
Physiquement, je me sens beaucoup mieux qu’au début. Mais je dois encore travailler et surtout ne pas lâcher mentalement."