La demande de permis de bâtir du nouveau stade du Sporting de Charleroi a été signée et déposée, ce vendredi 3 juin !

3 juin 2022 #horizon2024#Stade

La date du 3 juin 2022 est assurément un tournant dans l’histoire récente du Sporting de Charleroi. Ainsi, ce vendredi, Mehdi Bayat, administrateur délégué du Club, a signé la demande de permis de bâtir du nouveau stade des Zèbres, qui doit se dresser prochainement à Marchienne-au-Pont.

« Je pense que c’est un moment important. Non seulement dans la vie du Sporting de Charleroi, mais également pour la Wallonie. Aujourd’hui, nous signons tous les documents nécessaires à l’introduction du permis de bâtir de l’enceinte multifonctionnelle, et j’insiste sur ce terme, du Club. La « ZebrArena » sera, je l’espère, le nouveau temple de spectacle de toute la Région. Je suis fier et ému, parce que c’est l’aboutissement de beaucoup de travail », a notamment commenté Mehdi Bayat, au moment de signer les quelques 900 pages de la demande de permis de bâtir.

Christophe Mariotti, architecte du bureau Mariotti & associés, ajoutait : « Ce stade sera unique en Europe; il possèdera une atmosphère de stade classique, mais sera pourvu d’un « parapluie », qui protègera les spectateurs des aléas de la météo. Cela va permettre d’assurer l’aspect multifonctionnel du stade. »

Cyril Rousseau, du cabinet d’architecture Carré 7, poursuivait : « Ce vendredi, nous allons déposer le permis à la Ville de Charleroi, qui le redistribuera à son tour aux différents acteurs concernés. La fonctionnaire délégué aura ensuite vingt jours pour confirmer que le dossier est bien complet. Ensuite, il y aura 135 jours pour assurer l’instrumentation du dossier. Il y aura encore un délais de 30 jours pour d’éventuels recours. Nous espérons donc obtenir ce permis pour la fin 2022, pour débuter le chantier en début de l’année 2023. En parallèle, nous allons continuer à travailler sur le dossier d’exécution pour préparer le chantier. »

« Il faut tout faire pour que les règles soient respectées, pour éviter les problèmes avec l’introduction de ce permis. C’est ce long travail de fond de près de 28 mois qui a fait grandir l’impatience, voire la nervosité. Aujourd’hui, c’est comme une délivrance. C’est presque un accouchement. Un long accouchement, mais on y arrive ! Et c’est une étape extrêmement importante pour Charleroi et la Wallonie », a conclut Mehdi Bayat.