Le  » décalé  » de Cédric Fauré.

15 août 2014
Mon surnom (papy) dans le vestiaire vient plutôt de Mehdi qui me l’a donné. Bah, cela ne me dérange pas, c’est même flatteur pour moi puisque même en étant  "papy" sur le terrain, je sais encore courir avec les pt’its jeunes. Aujourd’hui, je peux dire que j’ai joué avec des gars qui ont dix ans de moins que moi. (rires)
Je suis né à Toulouse, j’ai un petit frère et une petite sœur qui ont eux aussi leur petite famille. Moi, j’ai deux enfants et je vis avec Tania qui est originaire d’Anderlecht, c’était une bonne occasion de venir ici. J’apprécie particulièrement les valeurs familiales. La famille, c’est important.
 
Je suis effectivement né un 14 février, mes parents ont fait fort sur ce coup-là, ils n’ont pas à se fouler pour le cadeau de Saint-Valentin. Personnellement, c’est vrai que ce n’est pas une date comme les autres, mais cela fait 35 ans que je suis né le 14 février, je n’y porte plus trop attention.(rires)
 
Depuis mon enfance, j’ai toujours rêvé d’être joueur de football professionnel. Je le disais à mes profs au collège, ils rigolaient bien de moi. Je savais ce que je voulais. Même adolescent, je faisais des sacrifices. Mes copains, le samedi soir, allaient en boîte et sortaient avec les copines. Moi, je restais chez moi. À cet âge, on aimerait bien s’amuser, mais je savais ce que je voulais et puis un jour, j’ai eu la réussite. Toulouse est descendu en nationale et je suis parti jouer là-bas.
J’ai fait des études dans la vente et j’aimais déjà à l’époque, les voitures. J’aurais voulu être vendeur de voitures dans une concession ou, et cela n’a rien à voir (rires), être pâtissier. J’adore faire les gâteaux, la pâtisserie et ce genre de choses… Pas particulièrement la manger, mais travailler là-dedans, c’est un plaisir. Ma spécialité, c’est le tiramisu.
 
J’ai trois paires de protège-tibias : une paire avec les drapeaux français et italiens ( je suis italien côté mère) avec les prénoms de mes enfants, Angelina et Lissandro, la deuxième paire, c’est la Madone, aussi avec les prénoms de mes enfants. Je suis croyant. La troisième paire, représente les Spartiates. C’est après avoir visionné un film, "300" pour le citer, que j’ai beaucoup apprécié. J’aime ce côté guerrier et combattant. Je les porterai demain. (rires)
 
 
Tania est anderlechtoise, mais est supportrice de son homme (rires), enfin, je veux dire, de Charleroi. Elle a toujours suivi les clubs où j’étais. Elle vient (avec mon fils d’ailleurs) quasi à chaque rencontre ; à domicile ou en déplacement.
 
J’ai créé avec un ami, sur Toulouse, une société qui s’appelle "Servip" Tout est quasi finalisé, cela va débuter incessamment sous peu. C’est une société qui gère tout ce qui est extra-football pour les joueurs, c’est-à-dire, le déménagement, s’occuper des changements de compteurs, des abonnements TV ou autres, etc. En fait, tout ce qui est fastidieux au niveau démarches administratives et autres.
 
J’envisage, évidemment la fin de ma carrière professionnelle. Nous en avons parlé avec Mehdi et le coach. Ils ont émis l’envie que je continue l’aventure avec eux. Je pourrais rester ici pour y apporter mon expérience, mais bon, nous n’en sommes pas encore là ; j’ai signé "un plus un". Tant que physiquement, je me sens bien et que je peux enchaîner les matches et marquer des buts, ce qui, soit dit en passant me procure un plaisir fou, rien n’est encore décidé de façon concrète sur mon avenir.
 
S’il est vrai que j’ai été surpris par le décès de Robin Williams, je ne peux pas dire que l’acteur était un de mes préférés. J’ai vu en outre " Le Cercle des poètes disparus " que j’ai apprécié. Question film, j’ai aimé "La ligne verte" mais en fait, c’est comme dans la musique, je n’ai pas de choix bien précis. Je suis un fan des films de Walt Disney (rires) mais j’apprécie aussi les films plus "virils" comme "300", "Gladiator", "Hercule" et d’autres. Je ne suis pas focalisé sur un genre bien particulier. 
 
En dehors du football, comme sport, j’aime bien le rugby. Je suis originaire de Toulouse et donc, j’ai nagé dedans depuis tout petit. J’aime bien aussi les sports moteurs, c’est lié au fait que le monde des voitures, c’est quasi une passion.

Pour revenir au rugby, lorsque j’étais à l’école, mon prof de sport était l’entraîneur d’une équipe de D1,Colomiers . Il voulait me faire signer un "contrat espoir" dans son club. J’en ai parlé avec mes parents, mais finalement, je suis resté dans le monde du ballon rond. J’ai beaucoup d’amis qui ont commencé par le foot puis qui se sont dirigés vers le rugby. C’est plus rare dans l’autre sens. Dans la région de Toulouse, le rugby, c’est quasi une religion. J’ai encore des amis qui jouent au stade toulousain comme Clément Poitrenaud, Vincent Clerc.