Les vœux 2018 du Sporting à la Presse.

21 janvier 2018

Ce dernier mercredi 17 janvier, c’est au Restaurant-Bar à vins « Le Tire-Bouchon », à Ham-sur-Heure-Nalinnes, que le Sporting, par l’entremise de Mehdi Bayat et Pierre-Yves Hendrickx, a présenté ses vœux pour 2018 à l’ensemble de la Presse.

Au cours d’une soirée très réussie où chacun a pu partager un moment convivial autour d’une excellente table, nous avons recueilli les impressions de Pierre-Yves Hendrickx et d’un des représentants du monde journalistique en la personne de Jean Derycke.

 

Pierre-Yves Hendrickx, Directeur administratif du Sporting de Charleroi : « Il est primordial que toutes les composantes de la communication soient réunies à l’occasion des vœux de Nouvel An du Sporting. »

« C’est super important pour nous de respecter cette tradition de présenter nos vœux aux représentants de la Presse et de garder cette proximité, cette relation que l’on a avec la Presse Carolo et qui s’étend d’année en année puisque la presse écrite, notre Web Team, la Radio et la TV ont répondu à notre invitation.

C’est la preuve que le Club grandit et est respecté. Dans les cercles de D1, c’est une tradition qui s’est perdue et que, de notre côté, nous voulons perdurer.

Alors que, se retrouver, une fois par an, d’une manière conviviale, intime, dans un restaurant avec l’ensemble de la Presse, c’est une tradition qui ne se fait qu’en Coupe d’Europe, nous estimons que nous devons choyer et écouter les personnes qui côtoient le Club au quotidien, qui le critiquent, qui écrivent pour lui, qui le défendent parfois.

Nous estimons aussi qu’il est normal de leur faire partager un moment avec le Staff, la Direction et la Web Team et qu’il est primordial que toutes les composantes de la communication soient réunies un soir à l’occasion des vœux du Nouvel An.

Quand le Club a été repris en 2012, des règles de base ont été établies de telle manière que le corps arbitral, les autres clubs ne soient pas critiqués et que la communication vis-à-vis de notre public soit positive.

Nous avons donc expliqué aux représentants de la Presse que nous avions des valeurs à défendre et nous leur avons demandé s’ils étaient prêts à nous suivre dans ce projet en leur promettant d’être sincère et ouvert à la concurrence mais aussi à la communication, de manière très franche.

Nous laissons les journalistes faire leur travail car leurs investigations, leurs critiques doivent exister mais d’un autre côté, ils savent que lorsque l’on annonce quelque chose relayée par notre site internet, c’est quelque chose de finalisé, de sérieux. Nous ne laissons jamais la place à la rumeur et nous avons créé une relation qui fait que très peu de fausses informations sortent dans la presse parce que, quand on nous pose une question, on répond oui ou non et on répond pourquoi.

Nous vivons dans un monde très médiatisé et cela nous crée des soucis au quotidien car il faut savoir que tous les jours, il y a trois à quatre médias qui suivent le Club, qui cherchent l’exclusivité ou qui veulent des infos inédites que les autres n’ont pu récolter. Nous devons gérer ce paramètre, l’aspect commercial, les réseaux sociaux, la communication qui est de plus en plus facile mais qui est de plus en plus dangereuse avec la publication, par exemple, de photos de nos joueurs ou de tout ce qui aurait trait à du contenu à caractère tendancieux.

À force de créer une relation et d’avoir confiance les uns envers les autres, on permet d’avoir une transparence et d’avoir surtout la vérité au bout du compte.

Les vœux 2018 pour le Sporting, c’est de faire aussi bien qu’en 2017, avec les PO 1 qui nous sont quasiment acquis et d’avoir, pour la première fois, pour notre troisième participation, un rôle à jouer, au contraire des deux autres fois où nous étions plutôt contents d’y figurer et d’y disputer, somme toute, des matches de gala sans véritable ambition.

Si nous avions pu précédemment décrocher une participation européenne, nous voulons à présent asseoir nos ambitions en gardant une place dans les Play Off et en nous positionnant dans le Top 4 pour espérer être sur la scène européenne. »

Jean Derycke, Journaliste Sports L’Avenir : « L’évolution sportive du Sporting est bénéfique à tout le monde ! »

« Les vœux à la Presse, c’est une tradition qui a existé dans le passé au Sporting et qui a été abandonnée pendant quelque temps sous l’ancienne présidence où les rapports avec la Presse n’étaient pas, je pense, assez cordiaux que pour pouvoir organiser une telle réunion.

Ici, cela a été la volonté du Club qui a bien compris comment il fallait communiquer et réinstaurer cette tradition lors de sa reprise. Depuis chaque année, cette soirée a lieu, il y a de plus en plus de monde et les gens sont ravis de se retrouver dans un autre contexte, autour d’un verre, où l’on peut discuter librement, que ce soit du Sporting, du football ou de la vie quotidienne.

À force de se côtoyer, on tisse des liens qui vont parfois un peu au-delà du professionnel, ce qui n’empêche pas de faire son boulot professionnellement du côté du Sporting ou de la Presse, bien entendu.

Entre le Sporting et la Presse, on peut dire qu’il y a du respect et c’est quelque chose de terriblement important qui n’existe pas partout et je crois vraiment que c’est une des marques de fabrique du Sporting, tout comme c’est aussi une marque de fabrique des journalistes qui le suivent, de travailler dans le respect du travail de l’autre.

C’est le respect de la personne, ce n’est pas pour autant qu’il y ait des conflits d’intérêts, chacun fait son travail en se respectant mutuellement sur les plans professionnel et humain. Ce respect, on le ressent à tous les niveaux du Sporting, que ce soit de la part de Mehdi Bayat, Pierre-Yves Hendrickx ou du Président Fabien Debecq, que l’on voit un peu moins souvent, mais qui s’inscrit, bien évidemment, dans la même ligne de conduite, comme chaque membre du Club, du Staff à l’équipe Web.

Le Sporting présente une évolution assez extraordinaire, il faut le dire. Dans le monde journalistique, on a tendance à jouer un peu à « Madame Irma », mais, même avec la meilleure des boules de cristal, personne n’aurait prédit que les plans de base qui étaient annoncés allaient fonctionner aussi bien à ce point. On a senti tout de suite qu’il y avait du sérieux dans le Club, que quelque chose, de toute façon, allait se passer par rapport aux années de galère, on a vite compris que cela allait aller mieux mais de là à ce que cela aille aussi bien, aussi vite et aussi fort, ça surprend tout le monde.

Pour les suiveurs du Sporting, c’est, quelque part, important aussi parce que son impact médiatique grandit, donc, l’impact de notre travail grandit également. On ne va pas se le cacher, ni se mentir, c’est plus agréable de suivre un club qui joue la tête qu’un club qui joue le ventre mou du classement où on se dit, après vingt matches, ce que l’on va pouvoir bien raconter dans nos journaux dans lesquels on limite la place parce que cela n’a plus beaucoup d’intérêt.

L’évolution sportive du Sporting est bénéfique à tout le monde et on constate qu’il y a un réel renouveau, y compris dans les supporters, la Ville, l’image du Club, etc… Tout a fort changé et c’est plaisant de travailler dans un club comme le Sporting pour le respect mutuel, les conditions idéales de travail, qui sont voulues par le Club, et l’impact médiatique qui en résulte est indéniable. »