Les voeux du Sporting à la Presse

22 janvier 2020

Ce lundi soir, le Sporting de Charleroi avait invité les membres de la Presse pour la traditionnelle soirée des voeux. L’occasion de revenir sur l’année écoulée mais aussi d’évoquer la nouvelle qui commence et tout ce qu’elle peut apporter. 

Pierre-Yves Hendrickx, Directeur Administratif RCSC. 

"Toute la presse régionale – un bon quota de journalistes qui suivent de près ou de loin le Sporting – ainsi que notre partenaire TV RTL-TVI ont répondu à notre invitation pour ces vœux 2020 et nous en sommes très satisfaits.

Il est important de garder son ADN, rester humble et rester soi. Autant on veut être proche des supporters, autant on veut être un Club familial au niveau de l’esprit et de la gestion du groupe professionnel et, enfin, autant on veut une saine relation avec la Presse qui, on le sait, a un rôle d’indépendance, un rôle critique à jouer.

Mais on veut que cela se passe dans le respect. Par conséquent, on impose quelques règles qui sont beaucoup plus souples que dans la majorité des clubs en Belgique. Tous les jours, j’ai quasiment tous les journalistes qui suivent le Club, soit par WhatsApp ou au téléphone, pour un détail, une info importante à régler ou une exclusivité qu’on leur demande encore de garder afin de la sortir au bon moment.

C’est très important de garder ce lien professionnel mais qui dérive un petit peu sur le rôle qu’ils ont à jouer. Et cela, ils l’ont bien compris.

D’autre part, la digitalisation du Club est en bonne voie et on peut annoncer qu’au 1er juillet 2020, il y aura un nouveau site internet. Nous en avons donc profité pour restructurer notre Webteam au sein de laquelle, maintenant, chacun a un rôle bien précis.

Naiké travaille dans les tribunes. Bernard se charge des éditos et des "live" des matches. Jean-Marc est là, en soutien, avec son expérience et son vécu. Julien s’occupe des photos. Et, puis, on a créé un binôme en ressortant Wahib de son rôle exclusivement sportif – car c’est un magicien de l’image et on sait qu’actuellement, il faut beaucoup communiquer par petits spots ou par vidéos. On lui a adjoint une coéquipière en la personne de Johanna qui est une journaliste reconnue pour avoir officié à la DH.

De cette façon, avec le nouveau site en début de saison prochaine, nous espérons passer un palier dans la perspective de donner un nouvel élan à tout ce qui se rapporte aux réseaux sociaux.

Nous désirons être présents, uniformément, sur tous les canaux de diffusion, parler du Sporting d’une manière sérieuse, structurée et homogène. Avec le petit inconvénient que beaucoup de gens ne comprennent pas : on ne peut pas faire l’info, on ne peut pas suivre les rumeurs, on ne peut communiquer que de l’officiel.

Tout ce qui est sur le site est la vérité, quelque chose qui est arrivé et avéré. Comme exemple concret, cela ne sert à rien d’annoncer sur notre site que nous avons un accord avec Gand sur un joueur et qu’après, celui-ci ne vient pas. Les supporters doivent comprendre qu’ils ne doivent pas venir chercher les dernières tendances sur notre site, ils n’y trouveront que la vérité.

Notre vœu principal, pour 2020 et les années à venir, c’est de continuer à grandir. Ce qui n’est pas facile, ni sur le plan financier, d’ailleurs. Nous étions à six millions d’Euros de budget en 2012 et nous en sommes à plus de vingt-cinq maintenant. Mais passer de vingt-cinq à vingt-six, ce sera dur, et à trente, ce sera compliqué. Il faut penser à une structure de club pour les dix ans à venir, comment évoluer pour que ce budget suive la même courbe, comment progresser au niveau des infrastructures.

On le sait, on a deux projets : un centre d’entraînement et un nouveau stade. Il ne faut pas croire non plus que c’est fait. Il va falloir mener ces dossiers, se battre tout en sachant qu’il y aura des inconvénients et des embûches. Et on s’attachera à respecter ce plan "Horizon 2024".

Il faut que notre École des Jeunes grandisse, en y injectant annuellement les investissements qu’elle est en droit de recevoir, avec les formateurs à temps plein – il n’y en avait aucun auparavant – qui sont au nombre, actuellement, de quatre en espérant, l’année prochaine, les porter à six, tout en ayant pour objectif qu’un, deux ou trois joueurs viennent frapper à la porte du noyau pro.

Enfin, des vœux, il y en a à formuler à tous les niveaux : que le personnel – qui va devoir s’étoffer – continue à s’investir. Dans la perspective de la digitalisation, il va falloir un Marketing Manager, une personne qui puisse structurer les réseaux et qui filtre, un responsable de la logistique pour tout ce qui tourne autour de l’équipe première, du centre d’entraînement et du stade. Mehdi et moi devrons trouver les justes personnes pour intégrer cette famille mais également ce métier et ce Club qui prennent beaucoup de temps et qui sont énergivores à plus que 100 %…"

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Philippe Dewitte, Sud Presse. 

"Je pense que c’est la 42e fois que je participe aux vœux du Sporting. J’ai commencé le métier en 1978 et la tradition existait déjà. C’est une tradition exceptionnelle qui n’existe pas dans les autres clubs. Le Sporting reste un club familial, convivial où la Presse est toujours la bienvenue. Ces vœux ont toujours été un grand moment d’amitié et de petits cadeaux. Parfois, cela s’est fini très tard, avec des gens très fatigués…. Mais cela ne se raconte pas.

Ce qui différencie le Sporting des autres clubs, c’est l’esprit. Karim Belhocine peut en témoigner. Depuis son arrivée, il a été surpris par plein de choses. La présence des journalistes aux entraînements, l’hébergement de ces derniers dans le même hôtel que les joueurs, lors du stage. Le Sporting est le seul club à faire cela. Mais il s’est très vite adapté, il a compris que c’était une famille, que c’était une relation très conviviale et très respectueuse entre la Presse et le Club.

Le fait de partager un repas entre collègues et membres du Sporting apporte beaucoup dans notre relation. Plus nous parlons entre nous, plus nous pouvons comprendre les problèmes et les aspirations de chacun. Cela me rappelle l’époque où nous allions dans le vestiaire des joueurs. Là, nous savions qu’un joueur avait mal dormi, car sa fille faisait ses dents ou que sa femme faisait la nuit. Nous tenions compte de cela dans les bulletins des joueurs. Il arrivait qu’un joueur méritant un 4 reçoive un 6, car nous savions qu’il ne dormait pas depuis une semaine. Ce sont des choses que nous ne connaissons plus, aujourd’hui, et que nous ne pouvons plus adapter.

À Charleroi, il existe une reconnaissance qui ne se rencontre pas ailleurs. Lorsque d’autres clubs expriment leurs vœux, ils font cela de façon plus guindée. Ici, c’est un lien que l’on garde et Mehdi & Pierre-Yves sont les garants de cela. Même si la question de ne plus présenter les vœux a été posée, le Sporting a perpétué la tradition et continue à entretenir de très bons contacts avec la Presse. C’est de cette façon que l’on peut travailler en confiance et c’est primordial.

Pour mes vœux, je sais qu’il y a un objectif qui est dans toutes les têtes, mais que personne ne veut prononcer. Donc, ce serait le vœu d’être dans une compétition continentale, l’an prochain. Je vous laisse deviner le continent et je ne prononcerai par les mots que vous avez devinés…."

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Inès Cuesta Guerra, L’Entre Deux Villes, boulevard Audent, 23 – 6000 CHARLEROI.

"Étant Carolos d’âmes et de naissances, c’est un grand honneur de recevoir le Sporting et les représentants de la Presse chez nous. Nous sommes très fiers et très heureux de leur faire connaître notre établissement qui a à peine un an. Nous avons fait de notre mieux et nous sommes ravis de leurs présences.

Auparavant, nous avions le "Gusto Gusto", au clos du Marmiton, à Couillet. Nous avons décidé de déménager et de revenir dans notre ville de coeur. Nous proposons une cuisine essentiellement française et nous innovons la carte avec des suggestions saisonnières. Nous possédons, aussi, un cadre exceptionnel situé dans une maison de maître, en plein centre-ville, qui se prête à une cuisine raffinée. C’est pour nous une fierté de faire revivre notre ville.

De notre côté, nous avions envie de changement et nous nous sommes lancés dans cette belle aventure. Nous en sommes très contents car les clients affluent.

De plus, nous serons très bientôt partenaires du Sporting. Nous débutons bien l’année et nous en sommes ravis. Walter Chardon a eu une discussion avec mon père et a été ébloui par le lieu. Cela ne peut être que positif pour nous.

Bien entendu, nous sommes de fervents supporters du Sporting et nous nous rendons régulièrement au stade. C’est toujours un plaisir de suivre les matches, depuis la tribune, et de vibrer à cette ambiance, à cette chaleur humaine, à cette proximité. C’est typique de Charleroi et c’est ce que nous adorons."