Liverpool et Charleroi, même combat !

25 janvier 2018

Liverpool, des points communs avec le Sporting ? Oui, en ce qui concerne quelques similitudes relatives à leur dernier match.

Expliquons-nous. D’abord, le résultat entériné : les deux formations ont subi un revers sur le score identique de 1-0. Ensuite, elles se sont chacune inclinées sur le terrain… de la lanterne rouge en encaissant le but en fin de première période.

Enfin, si on voulait pousser les comparaisons un peu plus loin, on pourrait dire également que les deux Clubs ont eu une possession de balle largement supérieure à leur opposant (les « Reds », 72 %, les Zèbres, 63 %), qu’ils se sont heurtés à de très bons gardiens (Fabianski à Swansea et Van Crombrugge à Eupen), à chaque fois sur la bonne trajectoire, et qu’ils restent bloqués à… treize victoires dans leur compétition respective.

Autant un but, qui plus est, synonyme de succès, a pu, on le devine aisément, faire plaisir aux Eupenois, autant il a pu faire mal aux Carolos, surtout de la façon dont il a été concédé (juste avant le repos, sur un own goal).

L’action trouve son origine dans le camp Eupenois, avec Raspentino, à la manœuvre, revenu très bas dans le jeu. Les Zèbres les plus proches de lui sont Mamadou Fall (devant lui), Stergos Marinos (derrière lui) et Romain Grange (plus en retrait, à sa gauche).

Au lieu de céder en arrière (à Schouterden) ou latéralement (à Lazare), l’ex-sociétaire de Bastia (resté sans club du 1er juillet au 20 décembre 2017) surprend tout son monde en délivrant une longue transversale qu’Ocansey réceptionne dans le rond central où Marco Ilaimaharitra est également positionné.

Au moment où le Ghanéen reçoit le ballon, les Carolos sont à 3 contre 2 : Javier Martos, Dorian Dessoleil et Francis N’Ganga sont devant le fait de jeu et Koné surgit dans le dos de notre Capitaine.

Ocansey fait rebondir le ballon, se déporte sur la gauche et quitte le rond central alors que la défense zébrée recule. Le rapide ailier d’Eupen continue sa progression tandis que Stergos Marinos et Gaëtan Hendrickx rappliquent… Koné étant parvenu à s’isoler dangereusement sur la gauche.

Lorsque ce dernier recueille le ballon de son coéquipier, il pénètre dans le grand rectangle carolo, s’avance et Nicolas Penneteau essaie de réduire l’angle. À ce moment, à l’exception de leur portier, les Zèbres sont à 6 dans cette portion de terrain.

On connaît la fin : l’Ivoirien voit bien son partenaire en embuscade dans le petit rectangle et son service est malheureusement dévié par Francis N’Ganga… Que pouvait-il faire d’autre ? Rien, c’est comme ça.

Si un score de 0-0 eût été plus logique, au terme des 45 premières minutes, par rapport au nombre égal de véritables occasions (3-3, y compris le but local) de part et d’autre, il en aurait été de même à la fin du match car les deux formations se partagèrent autant de possibilités dangereuses (5 de chaque côté) sur la même durée.

Au passage, on relèvera, un tantinet, les trois situations qui amenèrent autant d’interpellations sur leur éventuel aspect fautif dans le grand rectangle Germanophone (deux fois sur Mamadou Fall et le contrôle technique interrogatif de Blondelle).

Malgré les introductions successives d’Enes Saglik, de Dodi Lukebakio et de David Pollet et les fréquentes montées de Dorian Dessoleil destinées à amener plus de solutions offensives qui, malheureusement s’avérèrent vaines, l’équipe de Claude Makelele parvint à conserver son avantage en s’appuyant, dans les dernières minutes, sur un rideau ultra défensif de huit joueurs regroupés dans leurs seize mètres…

Une nouvelle journée se profile déjà ce prochain samedi afin de songer à une 14ème victoire mais attention, les Anversois viendront avec un esprit revanchard et bien décidés à laver l’affront du match aller… Un prévenu en vaut… onze.

Allez les Zèbres ! We Are Charleroi !