" Les voeux à la presse étaient une tradition ancestrale, qui fut bafouée sous Abbas Bayat. Lui, avait décidé de couper les ponts avec la presse, ce qui représentait le malaise du club, à l’époque.
Depuis l’an dernier, dans le cadre de "Carolos are back", le club à repris cette bonne habitude. C’est un geste cohérent, vis à vis de la politique du Sporting et c’est une belle réussite. De nombreux médias sont représentés et la soirée se passe de façon très conviviale.
Il faut savoir que dans certains clubs, les relations avec la presse se passent à couteaux tirés. Ici, les rapports sont excellents. Nos intérêts ne sont pas toujours ceux de la direction. club. Nous cherchons l’info et eux, tentent de ne pas la divulguer…. C’est le jeu. Ce qu’il y a de très bien est que tout cela se passe dans un respect réciproque.
Lorsque des choses sont à dire, nous les disons. Nous possédons des gsm, des mails…. La soirée d’aujourd’hui est le symbole de ces bons rapports.
Il n’y a pas besoin de chercher de conflits, de chercher la petite bête. Nous disons les choses telles qu’elles sont quand elles se présentent, que ce soit à l’entraînement ou après un match. Lorsque nous ne sommes d’accord sur un choix, nous le disons. Mais, le plus important est le respect de la personne.
Les rapports que nous entretenons, avec le Sporting, sont très étroits. Nous sommes régulièrement en contact. Au sein de nos rédactions, nous sommes nommés pour nous occuper du Sporting. Dés lors, des relatons d’amitiés peuvent, aussi, se nouer et là, il faut faire attention et savoir faire la part des choses.
Par exemple, j’appelle Pierre-Yves Hendrickx, Pierre-Yves, dans le privé et Mr.Hendrickx, dans le cadre de mon travail.
Pour résumé, je dirai que nous avons besoin d’eux et que eux ont besoin de nous. Le tout est de faire en sorte que les choses se passent le mieux possible, dans les deux sens et depuis la reprise du club, cela se passe très bien.
À l’époque Abbas Bayat, le Sporting était coupé du monde, coupé de ses supporters et coupé de ses sociétés. Les efforts, de la nouvelle direction, ne se sont pas fait uniquement avec la presse. Ce que je souhaite, à titre personnel et professionnel, est que les choses continuent comme cela.
Au quotidien, nous sommes beaucoup plus détendus, beaucoup plus à l’aise, lorsque les choses se déroulent dans un tel climat.
On dit souvent que les journalistes cherchent la merde, que l’on voit toujours le côté négatif. Il ne faut pas faire une généralité, tous les journalistes ne sont pas comme ça. Les choses, à l’heure actuelle, se passent bien. Les objectifs sportifs du club sont atteints, plus vite que prévus.
De mon côté, j’attends beaucoup de Jessy Galvez. Je le suis depuis trois ans et l’on a parfois rit de moi, lorsque j’en parlais. Je sais de quoi le garçon est capable et il symbolise, très bien, ce renouveau "Carolos are back" et je suis persuadé que 2014 peut nous réserver d’autres bonnes choses.
Nous sommes là pour dire ce que nous voyons et rapporter des choses qui sont tant positives, que négatives
À une certaine époque cela n’était pas possible. Car, il ne se passait pas un jour sans problèmes. Chaque jour il y avait un conflit ou une polémique.
Aujourd’hui, je souhaite que le club continue à évoluer sur les bases qui sont les siennes, actuellement."