N. Penneteau : « Je ne m’attendais pas à vivre une telle saison »

6 janvier 2015

" La trêve m’a fait du bien. J’ai été malade dix jours avant que celle-ci n’arrive et cela m’a permis de récupérer. J’en ai profité pour retourner en Corse, retrouver mes enfants, la famille, les amis et passer des fêtes de fin d’année agréables.  La période de vacances étant assez courte, nous n’avons pas trop de difficultés à nous remettre dans le bain. Nous n’avons pas le temps de prendre du poids ou de baisser physiquement. De mon côté, j’en ai profité pour courir et me faire plaisir, sans faire d’excès.

Lorsque j’ai signé au Sporting, je suis arrivé pour seconder Parfait. Je ne m’attendais pas à être titulaire. J’ai discuté avec le coach et lui ai dit que j’allais tout faire pour être performant à l’entraînement et qu’il pouvait compter sur moi. Mais je ne pensais pas que cela se passerait si tôt…. 
Certaines connaissances furent surprises de mon transfert à Charleroi et d’autres, qui me connaissent un peu mieux, ont compris mon choix, après que je leur ai expliqué les discussions que j’avais eues avec le coach et Mehdi Bayat. Ils sentaient que j’avais besoin de connaître autre chose. 
Au Sporting, j’ai retrouvé le côté familial et simple que j’ai connu à Bastia ou lors de mes premières années à Valenciennes. Au niveau feeling, des détails sont importants pour moi : Lorsque je suis arrivé, pour voir le stade et les terrains d’entraînement, je me suis retrouvé quelques années en arrière, à Valenciennes. Les deux clubs ont des similitudes. Là-bas aussi, on s’entraînait sur un terrain situé à côté du stade et nous nous changions dans le vieux stade. J’ai trouvé cela sympa et, comme je le disais, ce sont des détails qui ont leur importance. J’ai été sensible à cela.En arrivant, je ne m’attendais pas à vivre une telle saison. Ensuite, en côtoyant le groupe, on sentait beaucoup de qualités. Il manquait juste un peu de confiance et corriger certaines choses tactiquement ou au niveau de la compréhension. Nous avons tout fait pour aider le coach à mettre cela en place.

Depuis quelques années, par l’intermédiaire d’André Di Scala, je porte le maillot de la sélection corse. Je l’avais connu, il y a vingt ans, de façon épisodique. Aujourd’hui, il désire montrer que la Corse peut réussir les mêmes choses que les Îles Féroë ou San Marino, sur la scène internationale. C’est une façon de montrer que la Corse regorge de talents. La sélection possède des joueurs comme Modesto, Squillaci, Cahuzac ou Cavalli. Ludovic Giuly a également porté le maillot de l’équipe et Mathieu Flamini pourrait aussi nous rejoindre, si le Milan le permettait.

Les jeunes du club sont très ouverts, très à l’écoute. Ils sont, parfois, un peu timides et dans ces moments-là, c’est à nous d’aller vers eux. Il faut leur faire sentir qu’ils se sentent bien avec nous et de montrer leurs qualités. Tout le monde a envie de voir leur potentiel et cela s’exprime clairement avec des joueurs comme Jessy Galvez et Kenneth Houdret. Nous avons besoin de jeunes joueurs et la qualité est présente chez les jeunes qui évoluent à Charleroi.
Je discute souvent avec Maxime Vandermeulen et Valentin Baume. Du fait de mon expérience, je me permets d’aller vers eux et de leur expliquer certaines choses que je vois, lors d’exercices ou de situations. C’est, au quotidien, de petits détails. Mais, cela fait partie de mon caractère de transmettre ce que j’ai appris et ce que je ressens."