Nicolas, quel regard portes-tu sur ce match qui aurait très bien pu basculer d’un côté comme de l’autre ?
« On peut dire que nous avons quand même eu une première mi-temps difficile : nous étions un peu timoré, nous ne jouions pas à notre niveau tandis que Genk était vraiment à un très bon niveau et se créait beaucoup de situations. Et puis, il y a eu un second match en deuxième mi-temps où nous avons un peu plus pressé, un peu plus poussé Genk dans ses retranchements, même s’ils nous ont fait mal aussi par certains moments. Mais avec le courage, avec le cœur qu’a l’équipe, et avec la qualité aussi, nous avons réussi à faire la différence… »
Si la défense centrale n’a pas été très sollicitée, ça a par contre été le cas pour toi, mais aussi pour les backs… d’où la délivrance vient, d’ailleurs…
« Le coach avait beaucoup insisté sur le fait que les latéraux devait aider nos milieux excentrés offensivement. Je suis content pour Stergos parce que c’est un grand professionnel. Il a délivré l’équipe et c’est à l’image de notre match, avec beaucoup de courage, alors qu’il avait beaucoup défendu aussi. Au niveau de la mentalité, tout le monde a fait un match irréprochable… Après, nous sommes conscients que nous pouvons faire beaucoup mieux dans le jeu et avec le ballon, parce que nous sommes des compétiteurs, que nous voulons progresser. En jouant « mal », prendre les trois points, je veux bien tous les samedis… »
En début de saison, une certaine frustration se serait installée dans l’équipe dans une situation comme celle-ci où ça ne voulait pas rentrer. Aujourd’hui, l’équipe n’a pas baissé les bras pour l’emporter. Est-ce que le groupe a franchi un palier de ce côté-là ?
« Je ne sais pas si nous pouvons dire que nous avons franchi un palier, mais nous progressons en tout cas dans le courant du match ! Nous arrivons à nous adapter aux différentes situations, nous arrivons à nous faire violence… Après, il ne faudra pas non plus ne jouer qu’une mi-temps sur deux à chaque fois parce que l’adversaire ne nous laissera pas le temps de le faire… Mais nous avons des jeunes joueurs, nous progressons, effectivement, et ce que je veux garder c’est le message suivant : il n’y a pas de souci, je veux bien perdre des matches avec un cœur comme ça, en réalisant de grosses prestations collectives comme celles-là. »
Seul le classement final importe et nous ferons les comptes dans 6 matches, mais est-ce que se replacer dans le top 6 est important pour l’équipe qui en était sortie de manière assez brutale ?
« Ça nous a aussi peut-être fait du bien d’en sortir un peu, de ce top 6… Nous étions un peu dans notre bulle avant la trêve et ça nous a permis de retrouver une certaine réalité qui nous a fait mal sur le coup, mais qui nous a fait du bien par rapport à l’état d’esprit que nous fournissons pour le moment. »