"La préparation se déroule bien. Nous travaillons tous les jours, pour être prêts le jour du premier match.
On retrouve vite le rythme, ce n’est pas plus difficile qu’autre part. Mais, on bosse bien.
Certes, je me suis vite adapté au Sporting. Mais, le football est un langage universel. Lorsque l’on est conscient de ses qualités et des choses que l’on peut faire avec un ballon, on peu s’adapter à n’importe quel football.
J’ai perçu quelques différences entre les championnats français et belge. Le football est plus offensif, en Belgique. Ici, on joue plus la victoire, le "faut gagner". Alors qu’en France, on joue plus le "faut pas perdre". Ce format me plaît plus, car il est plus offensif, plus porté vers l’avant. Là-bas, le jeu est beaucoup plus tactique, plus fermé.
Nous avons eu le temps des vacances pour digérer, la petite déception de la saison dernière. Mais, pour apprendre, nous devons garder cela dans un coin de la tête. C’est une chose que nous ne voulons pas reproduire et, donc, il faut en tirer les bonnes leçons.
Il est normal, lorsque l’on sait que nous possédons une équipe capable de faire de bons résultats, que le public soit exigeant. À présent, il faut se dire que la saison est longue, que nous, les joueurs, nous allons nous battre pour défendre nos couleurs. Mais, il faut que les supporters comprennent qu’il y aura des périodes qui seront moins bonnes que d’autres, que la saison est longue et que nous aurons besoin d’eux, toute la saison.
Des supporters que j’ai vu, en Belgique, ceux de Charleroi sont ceux qui m’ont le plus marqué. J’ai beaucoup aimé la saison passée, lorsque nous sentions le public nous pousser. Si cette année, cela peut se réproduire ou être encore mieux, je les remercierais en fin de saison. Aujourd’hui, je souhaite vivre une grande saison avec le Sporting Charleroi."