Jacky Mathijssen :
« Effectivement, j’espère que d’ici samedi Olufade pourra s’asseoir sur le banc. Il est irréaliste de penser que nous pourrions le voir sur le terrain dès le début du match. Il faut savoir que depuis son arrivée, nous avons le choix, à chaque match, en ce qui le concerne. Nous avons le choix de l’aligner, avec les risques que cela comporte, ou celui de continuer à le préparer au mieux. Depuis un mois, nous avons fait un plan avec Olu et nous avons choisi de prendre le moins de risque possible pour que le joueur nous fasse profiter pleinement de son expérience et de ses qualités, peut-être déjà samedi soir. J’ai beaucoup d’espoir, suivant l’avis du staff médical et suivant les contacts très positifs que nous avons ensemble. Je sais qu’il se sent prêt pour nous aider dans cette période où nous manquons d’attaquant. »
« En ce qui concerne Cyril Théréau, nous avons toujours espéré qu’il puisse continuer avec nous, mais en sachant maintenant comment ça c’est passé, il est clair qu’il aurait mieux valu anticiper. Maintenant, nous avons un peu plus de pression et de stress, pour trouver un joueur qui s’approche des mêmes qualités. Nous n’avons pas beaucoup de temps pour y arriver et je suis inquiet. Mais malgré tout, concernant certains joueurs cités dans la presse, je n’aimerais pas avoir un joueur qui vient avec un état d’esprit négatif. Le club n’est pas encore assez stable, assez fort, pour accueillir un joueur revanchard qui se trouverait dans une spirale négative. Nous n’avons pas le temps d’attendre deux ou trois mois pour qu’il retrouve un moral et puisse nous aider. Peut-être, devrons-nous nous tourner vers l’étranger, mais j’ai besoin de quelqu’un qui peut reprendre directement la place de Cyril. »
« Je tiens à préciser, sans tourner autour du pot, que nous avions énormément de confiance en lui, que ce soit moi ou les autres joueurs, nous comptions beaucoup sur lui. Il savait que nous avions envie de construire quelque chose ensemble et qu’on prenait le temps pour le faire. Je pense que nous étions bien partis malgré les mauvais résultats, les erreurs individuelles et le mauvais rendement. Mais avec la jeunesse qui se trouve sur le terrain, c’était prévisible. »
« Je suis sûr que si nous avions passé le cap du 31 août, Cyril aurait fait une saison formidable. C’est dommage, mais maintenant nous devons chercher d’autres solutions. C’est un coup dur pour le vestiaire et pour moi. »
« J’ai lu dans un journal qu’il ne fallait pas beaucoup de points pour se sauver (rires). En effet, avec la nouvelle formule du championnat de cette saison, tu peux te sauver avec zéro point. Mais bon, nous allons tout faire à court terme pour éviter de gâcher le travail qui a été fait. C’est après trente journées que l’on pourra dire si on a réussi à éviter le pire, pas après cinq journées. Il faut rester calme et ne pas dramatiser, le match de la dernière chance se joue dans sept mois, hein. »