R. Riou : « Des fourmis dans les jambes et une énorme envie de jouer »

16 août 2018

"Tout se passe très bien. Je suis tombé dans un bon groupe et j’ai été bien accueilli. Je vais essayer de m’adapter au plus vite, mais cela ne devrait pas être trop difficile. De plus, le fait de parler la même langue facilite les choses.
Je m’entraîne depuis deux jours et j’espère trouver mes marques rapidement. Mes rapports avec Michel Iannacone et les gardiens sont très bons.

Après une année difficile, je veux me relancer. J’ai envie de jouer et de faire mes preuves, mais c’est le coach qui fera ses choix. De mon côté, je vais tout donner, pour être prêt, au plus tôt.
Je suis là pour combler, numériquement, une place de gardien de but. La concurrence avec Parfait, Valentin et Joachim est saine. Cela fait partie du football et ça fait avancer tout le monde.

J’ai suivi la préparation avec mon club turc. Donc, physiquement, je pense être OK. Même si mon dernier match officiel remonte au mois de mars, j’ai 31 ans et de l’expérience. C’est comme le vélo, ça ne se perd pas. Il me faut juste trouver mes repères.
Mon passage en Turquie fut difficile. C’était ma première expérience à l’étranger et les choses ne se sont pas passées de la meilleure des manières. J’ai connu trois coaches différents et me suis vu mis de côté, suite à la règle du quota d’étrangers. Cela m’a forgé le mental et le caractère. J’en sors endurci.

Je connaissais Charleroi de nom. Hormis la coupe du monde ou la Champion’s League, je ne suis pas un assidu du foot dans les journaux, ou à la TV.
J’ai discuté avec Fabrice N’Sakala (ex Anderlecht), qui m’a dit du bien du championnat de Belgique. J’ai donc discuté avec la direction et j’ai, rapidement fait le forcing pour résilier mon contrat, avec Alanyaspor.
Face à Anderlecht, j’ai vu du beau contenu et j’ai été agréablement surpris par l’ambiance et le niveau de jeu. Malheureusement, nous n’avons pas pris de points. Nous devons continuer à travailler, pour, à l’avenir, prendre au minimum un point dans de telles rencontres.

Je pense être quelqu’un de calme, simple et efficace, dans mes buts. Faire des cabrioles ou de grandes envolées, ce n’est pas mon genre. Il est primordial, pour un gardien, de parler et s’il le faut de prendre la parole avant ou à la mi-temps d’un match.
Je ne suis pas particulièrement bavard, mais j’observe beaucoup. S’il le faut, lorsque les choses sombrent, je suis là pour recadrer l’équipe. Je suis exigeant avec moi, tout comme je le suis avec les autres.

J’ai parlé avec Nicolas. Sa situation n’est pas facile. Il m’a parlé du club, de l’équipe et m’a dit qu’il était là, pour moi.
Hormis l’une ou l’autre exception, je suis toujours resté fidèle à mon club et je vais jusqu’à la fin de mon contrat.J’ai 31 ans, des fourmis dans les jambes et une énorme envie de jouer. Je sais qu’il me reste encore de belles années devant moi et que je peux encore progresser, pour arriver au top."