Monsieur Notaro, quelle analyse tirez-vous de la préparation ?
« Je pense que si l’on analyse certains matches – par exemple face aux Hollandais de Zwolle -, on a vu de très bonnes choses. Et à l’inverse, il y eut des matches où nous n’avons pu concrétiser mais où défensivement, nous avons bien joué. Donc, je dirais que ce n’est pas trop mal. »
N’y a t-il pas un certain manque, notamment offensivement ?
« Je ne dirais pas qu’il y a un manque. Nous avons de nouveaux joueurs à qui il faut laisser le temps de s’adapter. Et je crois qu’une fois ces joueurs bien en place, l’équipe devrait être performante. »
Un mot sur la blessure de Pedro…
« Cela ne devrait pas être grave. C’est une plaie ouverte. Certes, c’est un peu impressionnant, mais je ne pense pas qu’il puisse y avoir des séquelles profondes. Cela devrait cicatriser naturellement. Nous verrons par la suite, car je n’ai pas pu très bien voir. »
Votre fonction au Sporting est actuellement de visionner d’autres équipes. Avez-vous déjà eu l’occasion d’en voir à l’oeuvre ?
« J’ai eu l’occasion d’en voir – sans trop d’enseignements – Roulers à deux reprises. Mais il y avait plusieurs tests. Hier soir, j’ai pu voir Tirlemont. Mais, ma fonction ne se limite pas à cela. J’observe aussi le Sporting et, via l’informatique, je fais des analyses un peu plus détaillées. Plus tard, en cours de saison, je participerai également aux entrainements sur terrain. Mais, il est vrai que je vais voir de nombreux adversaires pour prendre des renseignements car, en division 2, la couverture médiatique est moindre. »
Vous avez connu les deux divisions. Quelles sont les différences fondamentales ?
« Vous savez, le football reste toujours le football. Je ne pense pas qu’il y ait de différences spécifiques. Je ne vais rien inventer : en D2, il est certain que tu vas trouver des joueurs moins talentueux qu’en D1. Ce qui veut dire qu’il y aura beaucoup plus de pertes de balles. Donc, il faudra travailler plus en récupération. Il y aura aussi des équipes qui joueront beaucoup plus sans ballon. Je ne dirais pas que ce sera plus physique. Il y aura, certes, des joueurs plus athlétiques. Mais si nous développons notre football, il n’y a pas à craindre que l’adversaire soit plus athlétique ou plus physique. Il faudra, à mon sens, élever le rythme de jeu pour éviter que l’adversaire rencontre trop de duels. »