" Ce lundi, nous sommes tombés contre une équipe de La Gantoise, jeune, qui a l’habitude de jouer ensemble, sur leur terrain synthétique. Le résultat final a été de 5-1.
Cela reste important de prendre part à des rencontres avec les "Espoirs", cela donne du temps de jeu aux joueurs qui ne sont pas titularisés parmi les "A". J’estime que même si les circonstances de jeu sont différentes, les matches avec les "Espoirs" restent une bonne manière supplémentaire de s’entraîner. Il ne s’agit pas, nécessairement, de soigner les automatismes puisque nous prestons avec des garçons n’évoluant pas en "A" mais cela permet de parfaire sa condition physique, son rythme de jeu, la vitesse, de gommer nos défauts.
Samedi dernier, Je suis monté sur un terrain catastrophique dans un contexte difficile, et ce , pour une dizaine de minutes. Je devais fouler le terrain plus tôt, mais les circonstances de jeu l’ont empêché. Cela m’a évidemment fait plaisir puisque la dernière fois que c’était arrivé, il fallait retourner au match contre Mouscron, fin décembre 2015. J’ai touché à peine deux ballons et malheureusement, je n’ai pas pu faire en sorte de changer le score final. Je devais monter la semaine passée contre Waasland, mais cela n’a pas pu se faire suite à la blessure d’un de nos joueurs, ce qui a bouleversé les plans du coach.
Personnellement, je m’entraîne beaucoup, je suis prêt physiquement. Si je rentre dans les plans du coach, il sait qu’il peut compter sur moi. Je suis "fit". J’espère lui avoir déjà prouvé que s’il a besoin de moi, je suis là. Tout le monde jouera, de toute façon, "La Gantoise" à 100 %. Nous voulons la victoire.
Jérémy et David ont prouvé à maintes reprises qu’ils pouvaient faire la paire d’attaquants nécessaire au Sporting. De toute façon, cela reste les choix du coach de déterminer les différentes zones que forment l’équipe. C’est une paire qui a bien fonctionné, les deux jouent dans des registres différents, mais ils ont prouvé leur complémentarité. Le coach essayera peut-être, lors des Poff2, d’autres solutions au niveau du secteur offensif. Cela, l’avenir nous le dira.
Le style de Benavente, en soutien d’attaquant, me convient particulièrement, nous pourrions très bien être complémentaires. Aux entraînements, nous nous trouvons régulièrement, nous nous entendons très bien et en plus, c’est quelqu’un de très chouette. Sur le terrain, cela pourrait se répercuter. Le style de Cristian est complet ; il peut dribbler, garder le ballon et distiller de fameux ballons millimétrés, ce qui par rapport à mon jeu et mes attentes, représente une complicité parfaite, mais Cristian peut être aussi le "soutien " de n’importe lequel des attaquants du Sporting. À la base, Ninis et Benavente n’ont pas le même poste et le même rôle sur le terrain, il est difficile de les comparer.
Nous avons très difficile d’encaisser le coup et de devoir jouer les Poff2. Notre objectif d’un an s’est écroulé. Nous nous devons, car nous sommes des professionnels, d’assimiler ce choc, mais il est clair que les Poff2, c’est déjà ancré dans nos têtes, nous allons les jouer pour les gagner. Nous ne lâcherons pas un match, nous voulons vraiment les jouer à fond, atteindre et remporter la finale. Ce mardi, nous en avons parlé tous ensemble, avec le coach et le staff. Nous sommes tous sur la même longueur d’onde : nous allons jouer ces Poff2 pour les gagner, personne ne va lever le pied. Nous le ferons pour nous, pour notre coach et son staff, pour la direction et surtout pour les supporters qui ont été exemplaires avec nous. Ils sont déçus, nous le savons. Nous leur devons bien cela. Encore samedi dernier, 500 supporters, avec le budget que cela représente pour un déplacement, sous des conditions climatiques pas agréables et assister à une rencontre où leur équipe n’a pas été à la hauteur, c’est le minimum qu’on puisse faire pour eux.
C’est très dur pour un joueur qui se trouve sur le banc et qui n’attend qu’une chose, c’est de s’arracher sur le terrain. Personnellement, je sais que j’ai beaucoup de soutien des supporters. Je le remarque via les réseaux où lorsque je les rencontre. Cela fait évidemment plaisir et cela me motive davantage à progresser. Je veux les remercier. Je comprends les insultes de certains supporters clamées à la fin de la rencontre d’Ostende. A chaud, ils doivent évacuer une frustration. C’est la même chose chez nous. Personnellement, je ressens cela, je me mets à leur place et franchement, cela m’a fait mal samedi soir.
Je suis en contrat avec Charleroi pour un "2 + 2". Mon avenir est à Charleroi, je n’envisage rien d’autre. Je ne veux qu’une chose, c’est de réussir ici. Cela me tient vraiment à cœur de prouver que je peux le faire, que je peux prouver mon apport à aider le groupe. Je ne veux pas réussir – ni essayer déjà – ailleurs qu’à Charleroi. Si les circonstances m’obligent à le faire et que je n’ai pas d’autres choix, je devrais m’y plier, mais cela ne sera pas de bon cœur.
Je suis Carolo, je veux réussir dans ma ville. J’ai été formé ici durant huit ans. Mon seul rêve au niveau du sport, c’est de réussir ma carrière ici."