Saint-Trond – Charleroi : la préface

2 août 2024 #préface#RCSC#STVV

K Saint-Trond VV – R Charleroi SC : la préface

Pour ce premier déplacement de la saison 2024-25, les Zèbres se rendront au Stayenveld ce prochain samedi 3 août 2024. La rencontre débutera à 20h45 et sera arbitrée par Monsieur Bert Put.

Focus sur l’adversaire

À l’aube de cette nouvelle compétition, l’effectif de Saint-Trond a subi de nombreuses allées et venues. Comparativement au dernier match officiel disputé à La Gantoise dans le cadre des Europe Play-offs le 25 mai dernier, seuls le capitaine Bruno Godeau, Rein Van Helden et Robert-Jan Vanwesemael ont été reconduits dans leur fonction respective au coup d’envoi de la première journée à Anderlecht. D’autre part, le coach allemand Thorsten Fink a répondu à l’appel du KRC Genk en emmenant avec lui le défenseur central Matte Smets et l’ailier droit Jarne Steuckers. Entre-temps, les Canaris ont également perdu leur gardien Zion Suzuki (Parme), Aboubakary Koita (AEK Athènes), Mathias Delorge (La Gantoise), Éric-Junior Bocat (Stoke City) et Fatih Kaya (Wehen Wiesbaden), soit cinq autres titulaires potentiels. Dans une moindre mesure, ils ont enregistré le départ de Daichi Hayashi (Gamba Osaka – qui avait été aligné pour la dernière fois… le 23 avril 2023 après 56 apparitions en Pro League pour 14 buts) et la fin de carrière de Shinji Okazaki à l’âge de 38 ans (blessé au genou, l’avant-centre Japonais avait joué ses ultimes minutes sur la pelouse de Molenbeek le 16 décembre 2023 après 41 rencontres pour 2 buts, toutes compétitions confondues sous le maillot jaune et bleu).

Le coup d’œil tactique

Le nouvel entraîneur italien Christian Lattanzio fut l’assistant de Patrick Viera à New York City et à l’OGC Nice avant de gravir les échelons dans le club de Charlotte FC en MLS pour en devenir le manager durant 63 matches du 31 mai 2022 au 8 novembre 2023 (24 succès, 24 défaites et 15 partages). Pour son baptême de feu face aux Mauves de Brian Riemer, Lattanzio opta pour un système en 3-5-2 (5-3-2 en reconversion défensive) et c’est plutôt une assise arrière à cinq qui contint les velléités offensives anderlechtoises la plupart du temps (jusqu’à 70 % de possession locale sur l’ensemble du match). Si en cours de seconde période, les Canaris s’offrirent deux infiltrations qui auraient pu amener un quelconque danger, ils ne cadrèrent à aucun moment et ne provoquèrent aucun coup de coin… Les Carolos risquent de se retrouver face à un double rideau défensif, une configuration qui compliqua le jeu anderlechtois ; ils pourraient en outre croiser le chemin d’un certain Adriano Bertaccini…

Du côté des Zèbres

Dans le débrief d’un revers, il vaut toujours mieux voir le verre à moitié plein qu’à moitié vide. Si maintenant les choses sérieuses ont commencé, les Zèbres doivent se montrer résolument optimistes dans la perspective de leurs retrouvailles avec les Canaris si l’on tient compte du nombre d’occasions qu’ils s’étaient créées surtout au cours de la seconde période face à l’Antwerp. De plus, ils auront à cœur d’effacer des tablettes le dernier résultat encouru le 23 décembre 2023 sur le synthétique du Stayen (défaite 1-0 sur un but tardif à la 84’ de Jarne Steuckers) et surtout de renouer avec une victoire attendue depuis le 28 janvier 2022 (0-1, Anass Zaroury, 7’) !

Voir la CP avant #STVCHA

 

« Nous avons travaillé sur plusieurs choses cette semaine et avons parlé surtout de la première mi-temps, de ce qu’il y avait à améliorer. Bien sûr, nous avons également évoqué la seconde période durant laquelle nous avons mieux joué. N’oublions pas maintenant que nous avons affronté un top club et que nous aurions pu revendiquer le match nul. Ce n’est pas parce que nous n’avons pas pu marquer qu’il faut seulement retenir l’aspect offensif car nous y étions parvenus durant la préparation. Nous devons respecter les principes de base du football au niveau des duels, des seconds ballons et de l’agressivité – un paramètre qui nous avait fait défaut en première période alors que c’est l’un de nos points forts. Après la pause, les joueurs ont réagi et j’ai vu l’équipe comme je veux qu’elle joue en se montrant plus dominante. Bien sûr, notre prestation nous a indiqué qu’il nous restait encore beaucoup de travail. Mais il faut garder les choses positives ; nous ne sommes qu’au début de la saison. Ce n’est pas le moment de paniquer et avec le travail, je suis certain que l’on va réussir. Le système avec deux attaquants a été positif. J’en ai été satisfait et c’est une possibilité qu’on l’applique à nouveau. Toutefois, cela fonctionnait aussi avec notre système traditionnel. Nous ne devons pas douter à chaque fois que nous connaissons un moment difficile. À Saint-Trond, avec le terrain synthétique, c’est toujours plus compliqué mais ce ne doit pas constituer une excuse. Mentalement, nous devons être prêts. L’équipe que nous allons affronter a des qualités. Même si quelques joueurs sont partis aux Jeux Olympiques, cela n’affecte pas le fait qu’elle sait bien jouer. C’est à nous à être forts dans les duels et à être bien compacts. Je n’aime pas de m’adapter à l’adversaire. On l’analyse en montrant les détails et les espaces utilisables, mais les principes doivent demeurer identiques en travaillant exclusivement sur nous-mêmes et en respectant les bases. Je n’avais pas encore connu la défaite depuis mon arrivée. Pour les joueurs et moi, cela nous a permis de nous remettre en question et de réagir en développant la meilleure mentalité. Je suis très content de l’arrivée d’Aisham Ousou qui s’est rapidement intégré au groupe. On s’est aperçu tout de suite que c’est un joueur avec beaucoup d’expérience. Que l’on gagne ou pas à Saint-Trond, on doit garder la confiance car je crois en mes joueurs et au travail que l’on accomplit. Je n’accepte pas le négativisme. Ce qui m’intéresse avant tout, c’est notre progression et ce que nous allons montrer ce samedi. Même si notre défense est très jeune, elle s’est bien comportée face à l’Antwerp en ne lui concédant pas trop d’occasions. Nous avons vu également les points à corriger, notamment sur les phases arrêtées. Avec le travail – aussi bien sur le plan individuel que collectif – et le dialogue, cela finira par payer. »

Tous derrière les Zèbres !