Stergos Marinos : « Nous devons y croire »

4 mars 2016

"Je ne reviens, probablement, pas au meilleur moment. J’ai repris les entraînements depuis quelques semaines, suite à une blessure qui m’a éloigné des terrains pendant un trop long moment. Le club traverse, peut-être une période de doute, mais il ne faut pas baisser la tête. Il nous reste deux matchs et, même si nous n’avons pas notre sort entre nos mains, nous devons y croire.
Mathématiquement, nous pouvons toujours croire aux PO1. Mais pour cela nous ne devons pas nous poser de questions et gagner nos deux dernières rencontres.
Lors du dernier match, nous avions livré une bonne première mi-temps et avions le monopole du ballon. Malheureusement, la deuxième période fut moins heureuse et nos quelques erreurs se sont payées cash.

Clinton Mata a su saisir sa chance et a livré de très belles prestations. La concurrence qui règne entre lui et moi est saine. Nous savons tous les deux que c’est le groupe qui prime, avant tout.
Aussi longtemps qu’il restera un espoir de rentrer dans le top 6, nous ne devons rien laisser filer. Nous sommes des professionnels et nous devons jouer pour nous-mêmes, mais aussi pour le club et les supporters.
Tout le monde, dans le groupe, y croit encore et nous allons nous battre pour empocher les six qu’il reste en jeu. Baisser les bras, alors qu’il reste une chance, serait décevant et cela ne refléterait pas la mentalité du groupe. Nous devons, avant tout, penser à la victoire et à nous. C’est à nous de faire le boulot et d’aller chercher ces points. Nous ne devons pas compter sur un faux pas de nos adversaires.

Même si Ostende réalise une belle saison, nous ne devons pas aller là-bas en victime consentante. Nous avons déjà prouvé par le passé que nous sommes capables de livrer de très bons matchs, face à des équipes qui nous sont supérieures, au classement. Nous nous rendrons là-bas pour gagner et emporter les trois points. Notre mauvaise période ne doit plus être qu’un souvenir.
Sotiris Ninis s’adapte au mieux, même si la langue reste un léger obstacle. De mon côté, je fais ce que je peux pour l’aider et l’intégrer au groupe.Pour l’avoir côtoyé durant plusieurs saisons au Panathinaikos, je peux dire qu’il est loin de son meilleur niveau. C’est un véritable leader et il possède toutes les qualités pour cela. Mais, comme tous les joueurs, il lui faut un certain temps d’adaptation."