Torpilles sous la mer du Nord…

25 octobre 2017

Le vent n’était pourtant pas très ou trop fort sur la côte Belge, aux abords de la splendide Versluys Arena. La clameur locale bon enfant, qui avait logiquement salué chacun des trois buts, contrastait étrangement avec le calme automnal qui régnait sur la belle digue Ostendaise…

Comme le calme qui émanait de la tribune réservée aux visiteurs, anormalement vide, pour les circonstances que l’on sait…

Mais les joueurs d’Adnan Custovic n’en avaient cure car pour eux, seule la victoire était importante afin de redresser la barre Coucke que Coucke.

Capon, en bon Capitaine, se devait de faire quelque chose afin que le navire vert, rouge et jaune arrête de tanguer dangereusement sur une mer devenue, au fil du temps, de plus en plus houleuse.

Dans sa périlleuse mission, qu’il mena finalement à bon port, il put compter sur l’aide précieuse et efficace de ses fidèles matelots, Musona, Akpala, Jali et consorts.

Alors, idéalement lancé, il se déchaîna pour placer trois torpilles meurtrières qui firent couler le cuirassé Carolo.

Et si, du côté Carolo, les golfes n’étaient plus très clairs au terme de la première traversée, ils s’obscurcirent totalement au début de la seconde.

À bord du bateau zébré, l’équipage n’en menait pas large et les instruments de bord s’affolèrent au point d’envoyer un ultime SOS, suite au deuxième projectile destructeur…

D’abord, Chris Bedia et Dodi Lukebakio, ensuite Enes Saglik, furent désignés afin d’apporter la fraîcheur et les solutions nécessaires à changer de cap, trouver un vent plus favorable.

Et les Zèbres eurent le bon goût de ne pas battre en retraite, leurs couleurs étant toujours solidement hissées à la corne.

Courageusement, Cris Benavente et Kaveh Rezaei investirent la salle des machines afin d’enclencher la vitesse supérieure.

Malheureusement, le moteur connut des ratés irréparables et Capon s’obstina à confirmer une sentence de plus en plus irréversible en déjouant la stratégie adverse avec une assurance trop tranquille.

Il ne restait plus qu’à désamarrer les embarcations de sauvetage pour regagner, le cœur en déroute et le maillot sous le bras, les bords de Sambre…

Le temps court et il sera très court avant ce vendredi pour panser les plaies, regonfler le moral des troupes et, comme notre Coach l’a dit, se remettre tout simplement au travail.

Point de dissertation sur la signification sportive du mot travail… Il suffit d’en revenir parfois aux rudiments élémentaires afin de repartir sur des bases encore meilleures. Tiens, à propos, pourquoi ne pas les (re)mettre en pratique le plus rapidement possible lors de la réception de La Gantoise ?

Allez les Zèbres ! We Are Charleroi !