Saviez-vous que les premières montagnes russes dataient du début du XIXe siècle? À cette époque, de nombreux entrepreneurs reproduisent sur rails les courses de luges pratiquées sur des collines enneigées du côté de Saint-Pétersbourg. Le terme francophone "montagne russe" lui-même est évidemment intimement lié à l’origine géographique de cette pratique.
Saint-Pétersbourg, c’est aussi là que, mercredi dernier, bien plus proche de nous dans le temps, les Anderlechtois se sont inclinés en Ligue de Champions face au Zenit d’Axel Witsel et Nicolas Lombaerts. Comme dans toutes montagnes russes qui se respectent, les Mauvais sont montés, montés, montés, se créant les plus belles occasions, mais sans jamais les concrétiser avant de chuter sur un penalty malheureux, mais providentiel pour les locaux. Un point sur neuf dans la plus prestigieuse compétition européenne… Le Sporting d’Anderlecht se rassurera grâce à son retour du week-end dernier sur le FC Bruges en tête du classement, mais au terme d’une prestation loin d’être étincelante face à Waasland-Beveren.
Le Sporting de Charleroi, qui recevra son prestigieux cousin de la capitale ce samedi au Stade du Pays de Charleroi, est quant à lui à nouveau dans une phase ascendante grâce à sa victoire au Lierse. De quoi se donner un peu d’air sur le wagon de queue en mettant fin à une spirale négative de trois défaites en championnat, dont le cinglant 0-4 face à l’OHL… Alternant ce que les amateurs de rollercoasters appellent "camelbacks" – littéralement "bosses de chameaux", soit des hauts et des bas successifs – les Zèbres doivent désormais confirmer et poursuivre leur lift vers leur objectif n°1 de la saison: refaire un tour de manège dans l’élite au terme de cet exercice 2012-2013. Reste à voir si le train zébré, à bord duquel on retrouve les Anderlechtois prêtés Badibanga, Diandy et Aoulad, mais aussi des anciens de Neerpede tels Kaya et Kage, par exemple, peut s’avérer aussi performant que le train mauve des Champions de Belgique en titre.
Ce bruit sourd et régulier que vous entendez, supporters carolos, ce n’est pas celui d’une chaîne qui vous tire vers le sommet d’un lift hill, mais bien celui de votre cœur qui vibre déjà pour l’affiche de ce samedi. Embarquez, et ne fermez pas les yeux, mais criez… pour vos couleurs!
Tous au Stade! Tous derrière les Zèbres!
